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    Daniela Malira, âgée d’une vingtaine d’années et étudiante en troisième année de graduât à la faculté de droit de l’université de Goma (UNIGOM); a été enlevée par des personnes inconnues, l’après-midi de ce samedi 12 décembre 2020 au quartier Ndosho dans la commune de Karisimbi.

    L’alerte est du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi qui indique que la victime aurait été enlevée; pendant qu’elle se rendait dans une rencontre des membres de l’association des villageois d’épargne et de crédit (AVEC ); où elle devait aller remettre de l’argent et qui malheureusement n’est plus retournée à son domicile.

    Notre source renseigne qu’une rançon d’environ 7 milles dollars américains serait déjà exigée à sa famille; par les bourreaux afin que la victime recouvre sa liberté.

    « C’est une situation que nous nous déplorons fortement dans notre entité du fait qu’en ce moment le cas de kidnapping bat vraiment record; et il y a pas longtemps qu’on a encore kidnappé deux de nos jeunes; et ils avaient passé 4 jours entre les mains de leurs ravisseurs et il y a trois autres qui continuent à souffrir encore entre leurs mains.  Des choses que nous continuons à condamner fermement » a déploré Claude Rugo; Président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi.

    Ce dernier demande l’implication des autorités à tous les niveaux pour que la victime soit retrouvée.

    Cette structure demande en outre aux autorités de continuer à mettre la pression sur les responsables de la maison de télécommunication Airtel; qui selon elle, serait entrain de servir de pont aux kidnappeurs pour rançonner les familles des victimes.

    Si cela ne sera pas fait, cette structure promet de passer à une vitesse supérieure à travers des actions de grande envergure afin d’exiger la libération sans condition de la victime.

    Il est à noter que les cas de kidnapping sont devenus récurent dans la ville de Goma et ses environs. Il ne se passe plus un jour sans que des personnes ne soient enlevées dans n’importe quelle circonstance. Certains sont plusieurs fois libérées après remise d’une rançon; ce qui reste encore un défit majeur à relever par les autorités qui jusque là n’ont pas encore réussi à démantelé ce réseau des malfrats qui insécurisent la ville.

    Freddy Ruvunangiza, depuis Goma.

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