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    Le groupe de pression « Véranda Mutsanga « , un mouvement pro-démocratie dans la province du Nord-Kivu critique déjà le bilan des autorités depuis la mesure de l’état de siège instaurée par le Président congolais Félix Tshisekedi.

    Ils ont d’abord parlé de la criminalité dans la ville touristique de Goma où des assassinats sont signalés malgré l’État de siège.

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    Pour Ricky Paluku activiste de ce groupe de pression à Goma, l’administration militaire semble défaillante tout comme celle des autorités civiles.

    « Il ne se passe plus une nuit sans cambriolage et tirs des coups de balles à Kituku-Kyeshero-Ndosho malgré de couvre-feu. Une psychose reste permanente la nuit dans la ville et certains habitants commencent à fuir les quartiers mentionnés faute d’assurance sécuritaire. Les habitants nous font savoir qu’ils appellent toujours la police mais l’intervention peut ne pas venir. La population inquiète se demande pourquoi l’indifférence de ceux qui sont censés leur porter secours », dénonce Ricky Paluku de la Véranda Mutsanga.

    Ainsi, il appelle les autorités de la province à doter les éléments de la police qui veille sur la population de Goma des jeeps pour des interventions rapides.

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    Ricky Paluku estime qu’au Nord-Kivu, il faut la police de proximité et les patrouilles des forces armées de la RDC.

    Magloire Tsongo, Goma

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