Des centaines d’étudiants sont descendus dans les rues de Goma ce lundi 13 février 2023, afin de décrier la dégradation de la sécurité ces derniers mois en province du Nord-Kivu, notamment suite à l’agression de la RDC par le Rwanda à travers les rebelles du M23.
Selon ces étudiants, malgré l’arrivée de la force régionale de l’EAC en RDC, la situation ne cesse de se détériorer davantage, donnant l’occasion aux rebelles du M23 de gagner beaucoup plus de terrains.
Cette manifestation est partie de l’ISC en passant par l’UNIGOM, le camp Katindo, l’entrée présidentielle pour chuter au Gouvernorat de province où un mémorendum a été remis au représentant de l’autorité Provinciale qui a promis de le remettre à qui de droit.
Ces étudiants appellent le Gouvernement congolais, à travers le Ministre en charge de l’ESU, à mettre en place en toute urgence une commission qui sera chargée d’identifier le nombre d’étudiants venus des zones sous conflits.
Mais aussi de « développer des mécanismes d’enregistrement et de réintégration dans les universités et instituts supérieurs de Goma, Butembo et Beni, afin qu’ils aient un programme spécial qui leur permettront de terminer l’année passée en étant exonéré et prise en charge par l’état, » indiquent-t-ils dans leur mémorandum.
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Par la suite, ces étudiants demandent au Gouvernement congolais de doter des moyens adéquats aux FARDC, afin de leur permettre de récupérer toutes les zones passées sous le contrôle de l’ennemi.
Ils déplorent également la brutalité des éléments des forces de l’ordre, qui ont tiré des coups des balles et à gaz lacrymogène pour disperser leur marche, pourtant « pacifique ». Un délai de 72h a été accordé à l’autorité provinciale afin de répondre à leurs doléances. Faute de quoi ils menacent de passer à des actions de grande envergure, jusqu’au rétablissement de la paix dans cette province.
Freddy Ruvunangiza à Goma
Un commentaire
Tapez fort sur le retrait de L’EAC sans condition, ils sont en promenade bourgeoise dans la ville. s’ils n’ont rien à faire, ils n’ ont qu’ à faire leurs valises, et, nous nous prendrons en charge.