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    En sa qualité de vice-président du comité de pilotage du Fonds national REDD (FONAREDD); le ministre de l’Environnement et développement durable, Claude Nyamugabo, a présidé par visio conférence sa 10ème session.

    Selon la Cellule de Communication du ministère, cette réunion a été essentiellement concentrée sur «le dialogue politique stratégique pour la mise en place d’un nouveau partenariat RDC-CAFI pour la période 2021-2030».

    Il a été rappelé que le Président de la République Félix Tshisekedi, ainsi que le gouvernement congolais; ont placé le développement durable au centre de leur stratégie de gouvernance, en vue d’une transition à long terme vers une économie verte.

    «Le ministre a salué l’ambition affirmée par les 2 parties pour améliorer la deuxième phase du partenariat; tout en restant convaincu que les partenaires tiendront compte des besoins exprimés par la partie congolaise; en rapport avec des financements conséquents au cours des 10 prochaines années. La RDC souhaite que les interventions à venir s’alignent sur les priorités exprimées par les membres du gouvernement; quant aux financements plus conséquents, ceux à la taille de la RDC et à la hauteur du rôle de poumon de la planète que constitue le pays.» dit le Ministère congolais de l’Environnement.

    Le gouvernement congolais souhaite en outre l’extension des projets REDD aux autres provinces du pays ayant les mêmes besoins. Il demande le transfert de la responsabilité fiduciaire à la partie congolaise.

    «Aujourd’hui il ne suffit plus de se concentrer sur la déforestation et les provinces où les fronts de déforestation avancent; mais plutôt d’anticiper et se préparer pour que les investissements du FONAREDD aillent graduellement dans toutes les provinces. Pour préserver la forêt pour le bien de l’humanité, il est nécessaire d’apporter un appui conséquent à la fonction de la forêt; à l’étendue des facteurs à adresser, ainsi qu’aux besoins de développement du pays.» a dit Claude Nyamugabo.

    Cette réunion de3 heures a connu la participation des ministres des ressources hydrauliques, de l’agriculture, et de l’aménagement du territoire; du représentant de la CAFI (initiative pour la forêt de l’Afrique centrale), du coordonnateur résident du programme des nations unies pour le développement;  du représentant de la Norvège ainsi que celui de la Grande Bretagne, ainsi que la société civile environnementale.

    Signalons que le Fonds National REDD a été conçu comme outil de coordination intersectorielle; de mobilisation des financements et du suivi de la mise en œuvre fiduciaire; des projets liés à la Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (REDD+) ainsi que l’atténuation des effets du changement climatique. A ce jour, le Fonds National REDD est capitalisé grâce à la dotation accordée à la RDC par CAFI.

    Museza Cikuru

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    Un commentaire

    1. Élie Mwanda on

      Vraisemblablement, les forêts du bassin du Congo classées deuxième poumon planétaire dont la RDC représente 60% méritent une attention particulière. Les fonds alloués à leur protection n’en sont pas compatibles. La RDC bon élève en matière de protection de ses forets mérite des encouragements. Ces encouragements ne sont autre que le financement conséquent et substantiel . félicitations ai gouvernement congolais. Je vous encourage de bien négocier cette deuxième phase de partenariat avec L’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale. CAFI.

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