Accès Humanitaire

    La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) en territoire de Fizi au Sud-Kivu dénonce des tracasseries devenues récurrentes sur la route Lulimba-Nyange, en secteur de Ngandja. Selon cette structure, plusieurs barrières payantes ont été érigées par des militaires FARDC sur ce tronçon routier.

    Dans un entretien avec Laprunellerdc.info, Norbert Munga, Président de la NSCC-Ngandja, indique que ces barrières sont situées entre Lulimba et Misisi 1er, entre Kachemba et Lubichako 1er, entre Lubichako et Tulonge 1er, entre Tulonge et Ngalula 1er et une autre entre Ngalula et Nyange 1er.

    Selon lui, ces tracasseries empirent même la situation des déplacés internes venus de la province du Maniema depuis fin 2021, car certains humanitaires refusent déjà de se rendre dans leurs entités.

    «La situation des déplacés venus de Chripin, Lukolo, Muzingamaloba, Lambokilela et Lambokatenga au Maniema, et qui se sont installés dans le secteur de Ngandja en territoire de Fizi reste préoccupante, suite aux multiples tracasseries sur ces barrières payantes érigées par les militaires des FARDC. De Lulimba à Nyange, il y en a 5. Les propriétaires des véhicules loués par l’association AIDES financée par le PAM pour l’assistance de ces déplacés disent ne plus vouloir retourner là-bas, même si on leur proposait n’importe quel montant. Parce qu’à chaque barrière ont leur exige de payer 30.000 FC. Et le non-paiement entraîne des tortures et des traitements inhumains,» déclare-t-il.

    Cette structure dit ne pas être contre des postes de contrôle de sécurité, mais s’insurge plutôt contre les perceptions « illégales » qui y sont effectuées.

    La Nouvelle Société Civile demande aux responsables de l’armée de tenir leur parole, en supprimant toutes ces barrières.

    Museza Cikuru

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