Accès Humanitaire

    Au moins 5 personnes ont été tuée, la nuit de lundi à mardi 7 décembre 2021 à Tubondo et Ecibe, dans le groupement de Basimunyaka, secteur de Tanganyika, en territoire de Fizi au Sud-Kivu.

    Selon M. Abwe Alias, moniteur de protection au sein de l’ONG internationale ActionAid, ces personnes ont été tuées aux environs de 2 heures, à quelques kilomètres de la cité de Lweba, près de la route qui mène vers Magunga.

    «Jusqu’à présent on a déjà ramassé 1 corps sans vie à Tubondo et 4 autres ramassées à Eciba dont 2 femmes et 2 hommes. Le bilan serait très lourd à Eciba,» indique-t-il.

    Pour sa part, André Byadunia Mashaka, coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise dans la partie sud Sud-Kivu, affirme que le bilan de cette tuerie serait estimé entre 7 et 9 morts, voire même au-delà.

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    Ce dernier, pointe du doigt des éléments du groupe armé Gumino, conduits par l’ancien colonel de l’armée congolaise Michel Rukundo Makanika, d’être derrière cet assassinat.

    « Nous avons recoupé plusieurs informations, certaines personnes qui ont échappé à cette barbarie nous ont parlé de sept morts. D’autres ont parlé de neuf personnes et que d’autres personnes seraient emportées par ce même groupe armé. Ce serait le groupe Gumino parce que ces porteurs d’armes parlaient le Kinyarwanda, » rapporte notre source.

    Une version reprise par la Société Civile forces vives secteur de Tanganyika, qui estime que c’est 8 personnes qui ont été tuées.

    «Des éléments du groupe armé Ngumino ont fat incursion aux villages Tubondo et Eciba, tuant 8 personnes et emportant d’autres dans la brousse. 5 corps ont déjà été retrouvés et d’autres pas encore. Ces éléments perpètrent régulièrement de telles atrocités,» indique cette structure.

    La Nouvelle Société Civile demande aux Forces de l’ordre d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens pour mettre un terme aux tueries.

    «Nous demandons aux FARDC et à la MONUSCO de nous aider à mettre fin à cette barbarie. On en a marre avec les tueries,» plaide André Byadunia.

    Disons que la sécurité des personnes et leurs biens est très précaire dans cette partie du territoire de Fizi, depuis le début des affrontements entre les groupes armés Gumino et les Maï-Maï, qui ont éclaté à Bibokoboko le Mercredi 13 octobre 2021.

    Le cas le plus récent est celui d’un véhicule qui transportait de l’aide humanitaire pour les déplacés internes à Bibokoboko, qui a été incendiée par des inconnus armés à Mongemonge dans la commune de Katanga, ville de Baraka. 4 personnes qui étaient à bord de ce véhicule ont été tuées par ces malfaiteurs, le mercredi 1er décembre dernier.

    Vave Ruhurumba Nelson depuis Fizi

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