Trois agents de l’organisation internationale « Médecins Sans Frontières » MSF Hollande ont été enlevés l’après-midi de ce vendredi 21 février 2020 autour de 15 heures à Kafulo, situé à plus de 20 Kilomètres à l’Ouest de la ville de Baraka en territoire de Fizi (Sud-Kivu).
Parmi les personnes emportées figure une femme.
Joseph Apolo explique à Laprunellerdc.info que ces agents MSF sont sortis de Baraka le matin pour une mission de terrain à Kafulo, c’est dans le groupement des Basimukindje, Secteur de Mutambala en territoire de Fizi.
C’est quand ils commençaient à regagner à Baraka qu’ils ont été enlevés.
Selon toujours la Société Civile de Baraka, les victimes étaient à quatre dans le véhicule. Seul le chauffeur a été libéré.
Jusque-là il n’y a aucun contact avec les personnes enlevées. Les ravisseurs n’ont encore fait une quelconque demande.
La Société Civile de Baraka condamne énormément cet acte de « barbarie » et cette nouvelle culture qui semble s’installer dans cette zone.
«Du reste, les entités ville de Baraka et Territoire de Fizi n’ont jamais été l’objet de ces genres d’incidents et ses populations ne se sont jamais adonné à pareilles activités. La racine de ce mal devrait vite être détruite au risque d’insécuriser la zone » insiste Joseph Apolo.
Un enlèvement des humanitaires MSF mais qui n’est pas le premier
Cet enlèvement des agents MSF intervient après celui d’un autre du HCR avec deux gardiens à Monge-Monge, leur guest de Baraka, la nuit de jeudi au vendredi 27 décembre 2019 aux environs de 2 heures.
L’agent expatriée du HCR et deux gardiens de la compagnie Magenya avaient été emportés vers une destination inconnue par des hommes inconnus.
Les ravisseurs n’avaient tardé à demander une rançon pour libérer ces agents. Il faut dire que même si certains centres et villes du sud du Sud-Kivu ont un semblant d’accalmie, plusieurs groupes armés locaux et étrangers pilulent dans le fin fonds de ces entités. Les acteurs sociaux ne cessent d’appeler l’Etat à user de tous les moyens pour mettre fin à cet activisme.
Jean-Luc M.