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    Les affrontements dans la région des Hauts-Plateaux de Minembwe, territoire de Fizi au Sud-Kivu risquent de mettre à mal la passation des préliminaires des Examens d’Etat pour les élèves finalistes alors que le ratissage de l’armée se poursuit contre la coalition des groupes armés Twirwaneho-Android-Gumino et Makanika appuyée par les FNL.

    En effet, selon des sources concordantes, des centaines d’habitants de Minembwe-Centre et environs ont pris le chemin de la brousse depuis le samedi 10 juillet 2021 dans la matinée alors que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) accusaient ces groupes armés d’attaquer leurs positions.

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    Les FARDC qui rassurent que l’ennemi a été repoussé à plusieurs kilomètres de Minembwe confirme également le déplacement massif des habitants. Elle craint également que plus de 400 élèves ne passent leurs examens dans ces conditions.

    « Suite à ces affrontements, la population s’est dispersée dans tous les sens. Et plus de 400 élèves finalistes de Minembwe risquent de ne pas passer leurs examens d’Etat qui devraient commencer ce lundi. Le commandement secteur opérationnel Sukola2 sud Sud-Kivu demande à la population de Minembwe et ses environs de rentrer dans leurs maisons, rester calme et dénoncer les cachettes de ces ennemis de la paix, qui se cacheraient parmi elle », annonce le Capitaine Kasereka, le Porte-Parole de l’armée dans la région.

    Il faut dire que ces nouveaux combats entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles vient compliquer encore une fois la tâche aux populations locales qui se sentaient un tout petit peu en sécurité à Minembwe. Ce samedi, les rebelles sont arrivés à un kilomètre de là en lançant des attaques contre des positions FARDC.

    Depuis le début de ces affrontements il y a plusieurs années, plusieurs infrastructures ont été détruites dans les Hauts et Moyens Plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe (Mwenga). Il s’agit principalement des écoles, églises et autres infrastructures de base.  

    La Population est dans la précarité alors que plusieurs milliers des déplacés internes sont rapportés.

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    Cet énième coup contre les élèves finalistes de Minembwe est donc un coup de trop contre une population qui ne demande que la paix pour développer son entité.

    Jean-Luc M.

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