Le mouvement citoyen lutte pour le changement (Lucha) section de Beni, au Nord-Kivu, a réagit après plusieurs protestations des populations victimes des massacres perpétrés par les rebelles ougandais ADF, en dépit de l’État de siège décrété par le chef de l’État Congolais.
Six mois après, les violences contre les civils se sont accentués et étendues aux zones qui étaient relativement calme et paradoxalement aucune activité militaire intense n’a été constaté, y compris les zones plus insecurisées.
Selon ce mouvement pro-démocratie dans un document publié ce samedi 06 novembre 2021 , plus de 1502 civils ont été tués dans les provinces sous état de siège soit une moyenne de 8 civils tués par jour , 61 véhicules et 32 motos incendiées. La Lucha estime que l’échec de l’État de siège était inévitable au regard du manque de réflexion et d’évaluation préalable , de l’improvisation générale et du déficit d’accompagnement adéquat.
Le mouvement lutte pour le changement recommande aux autorités congolaises de démilitariser complètement les administrations publiques; de mener une évaluation transparente , sans complaisance et avec la participation des populations affectées , afin d’identifier les vrais remèdes aux tueries à l’est de la République démocratique du Congo et les mettre en application.
La lucha RDC recommande également au pouvoir de Kinshasa d’identifier et écarter des opérations en cours et de la chaine de commandement de l’armée, de la police et des services de renseignements , les officiers militaires soupçonnés dans les violations et de les mettre à la disposition de la justice.
En suite, ce mouvement souhaite voir la mise en oeuvre d’un vrai programme de démobilisation, désarmement, réinsertion communautaire et éventuellement rapatriement des groupes armés étrangers.
Afin, la Lucha appelle à la dissociation des troupes Kenyanes de la Monusco pour mettre hors d’etat de nuire les ennemis.
Magloire Tspngo, à Goma