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    Malgré le régime militaire installé dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, les rebelles ougandais des forces démocratiques (ADF) et plusieurs groupes armés continuent à imposer leur loi, spécialement dans les régions de Beni (Nord(Kivu) et Irumu (Ituri). Devant le ministre de la Défense et des anciens combattants et celle de la Justice et garde des sceaux, le député national Éric Paluku Kamavu a rapporté « l’échec » des militaires engagés sur les fronts, malgré l’état de siège.

    Lors de son exposé au perchoir de l’Assemblée Nationale mercredi dernier, l’élu de Butembo a proposé deux solutions : soit la fin de l’état de siège, soit le changement des méthodes de ce régime exceptionnel, qui selon lui, a montré ses « limites ».

    Au même moment, cet ancien ambassadeur de la RDC en Angola a dénoncé « l’insuffisance » des magistrats militaires à Butembo-Lubero, estimant que la ville de Butembo mérite un tribunal militaire garnison autonome.

    Celui-ci a plaidé non seulement pour « l’arrestation » des politiciens cités dans le financement des groupes rebelles, mais également pour la tenue des procès des officiers militaires, impliqués dans la « vente des armes et munitions » aux ennemis.

    Dans son intervention, Eric Kamavu est également revenu sur la taxe sur le registre des appareils mobiles (RAM) qu’il a qualifié d’illégale. Il a regretté le fait que les kidnappeurs utilisent les appareils mobiles pour rançonner les paisibles citoyens dans plusieurs zones du Nord-Kivu, mais tardent à être identifiés.

    Magloire Tsongo, depuis Goma

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