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    La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) en RDC a salué la décision du Chef de l’état de déclarer l’État de siège dans les Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

    Dans un Communiqué publié ce mardi 4 mai 2021, cette structure citoyenne demande cependant au Président de la République d’aller au-delà du seul état de siège; en procédant «sans complaisance» aucune à la mise à l’écart dans ces opérations, de tous les officiers ressortissants des zones à problème; mais aussi tous les éléments et officiers ayant fait partie de différentes rebellions.

    COMMUNIQUE DE PRESSE No.39/NDSCI/DN/05/2021 RELATIF A L’ETAT DE SIEGE DECRETE PAR LE CHEF DE L’ETAT S.E. ANTOINE FELIX TSHISEKEDI DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L’ITURI.

     Il y a péril en la demeure: « Unissons-nous pour sauver notre Nation »

    La Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC, NDSCI – CHUNVI YA CONGO, a suivi avec grand intérêt l’adresse du Président de la République, Chef de l’État, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police, annonçant l’instauration de l’état de siège dans les Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

    La NDSCI, Eglise au milieu du village, fondant toujours son combat pour l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise en général et celle de l’Est en particulier salue cette décision courageuse du Chef de l’État, une décision qui s’inscrit dans son engagement ferme à restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du Territoire national.

    La NDSCI, en appelle donc :

    1. Au Président de la République, Chef de l’État :

    – D’arborer réellement son treillis de Commandant Suprême en érigeant maintenant et comme promis par lui-même son État-Major et QG à BENI ou à défaut dans l’une de deux Provinces concernées.

    – D’aller au-delà du seul état de siège en procédant sans complaisance aucune à la mise à l’écart dans ces opérations de tous les officiers, officiers supérieurs et officiers généraux ressortissants des zones à problème.

    – De mettre à l’écart et très loin des zones d’opérations en cours et à venir tous les éléments et officiers, tous grades confondus; issus et ayant fait partis de différentes rebellions en commençant par l’AFDL, en passant par le RCD, MLC, RCD-N, RCD – KML jusqu’au M23, UPC, CODECO, NDC, divers Maï-Maï, et autres groupuscules et milices armées.

    – De mettre à l’écart et très loin des zones opérationnelles et au besoin sous résidence surveillée 24/24 et communication sous écoute tous les officiers , officiers supérieurs et généraux impliqués dans des trafics et commerces des minerais et du bois et ceux sur lesquels pèsent des sérieuses indices de complicité avec les groupes armés et qui seraient même cités pour des graves violations des droits de l’homme et des crimes économiques et contre l’humanité. De même pour tous ceux qui, dans un passé récent ont eu à conduire des grandes unités et à commander des régions militaires dans la partie Est du pays et qui ont eu à échouer la mission leur confiée.

    – D’améliorer très sensiblement les conditions salariales et de vie des militaires et autres agents de nos services de sécurité déployés sur terrain.

    – De s’assurer personnellement si les ravitaillement et soldes des hommes déployés aux fronts arrivent réellement aux destinataires tel que envoyé en mettant en place un mécanisme direct de ravitaillement et payement des troupes aux fronts afin de leur épargner des détournements, œuvres d’une certaine maffia bien implantée ai sein de nos FARDC et PNC ayant des ramifications du sommet à la base.

    « Il est illusoire d’espérer et d’attendre des exploits des militaires affamés et mal payés. Une des clés de réussite de cette guerre reste incontestablement la prise en charge efficace du militaire et de sa famille.

    – D’éloigner de l’Est, toutes les unités combattantes issues en grande majorité des anciennes rebellions et qui auraient intégrées l’armée et la police grâce aux différents processus dits de mixages, brassages, DDR et autres.

    Ces opérations de mixage et brassage ayant injectés en masse des éléments aux profils moins rassurants et aux origines et nationalités inquiétantes.

    1. Au peuple congolais :

    – De se ranger tous derrière le Président de la République, Chef de l’État dans ce grand combat contre les ennemis de la paix, de la sécurité, du développement et de l’unité de notre cher et beau pays.

    L’heure n’est plus aux discours divisionnistes et manipulateurs, il est plutôt temps que toutes les forces vives et sociales du pays se mettent ensemble pour combattre cet ennemi commun.

    Il en va de l’avenir et du devenir même de notre pays et de nous même comme peuple et Nation.

    – De soutenir sans faille nos vaillants éléments des FARDC, de la PNC et des services de sécurité sur lesquels pèse la lourde et délicate mission de nous redonner la paix et sécurité, gage à tout développement durable.

    Et pour concrétiser cet élan patriotique, la NDSCI invite l’ensemble de la population congolaise à se joindre à sa campagne : « Je suis congolais, je soutiens à 100% mon armée  » #jesuis🇨🇩100%Fardc#.

    1. Aux acteurs politiques :

    D’enterrer la hache de guerre et leurs querelles interminables.

    Face au péril qui guette notre Nation, il est un devoir sacré pour tout bon citoyen de se mettre en ordre de bataille pour la sauvegarde de notre unité nationale ainsi l’intégrité territoriale de notre cher et beau pays tel que nous légué par nos pères fondateurs :  » *Lorsqu’un serpent entre dans la maison commune on cesse de se disputer, le temps de mettre hors d’état de nuire cet ennemi commun ».

    1. Aux institutions du Nord-Kivu et de l’ITURI :

    D’apporter tout le soutien qu’il faut aux autorités militaires qui seraient nommées et leur faciliter l’accomplissement de leur délicate mission.

    Et aux acteurs politiques et autres dignitaires originaires de ces provinces de faire preuve de patriotisme en s’engageant résolument dans une démarche républicaine non hypocrite pour le retour de la paix dans leurs terroirs.

    Pour terminer la NDSCI, organisation de défense des droits humains tient à rappeler aux uns et autres que l’état  de siège n’est pas synonyme de l’instauration de l’arbitraire ni d’une monarchie absolue.

    Elle tient à rappeler ici que les prescrits de l’article 61 de notre constitution qui est, du reste, opposable erga omnes :

    « En aucun cas, et même lorsque l’état de siège ou l’état d’urgence aura été proclamé conformément aux articles 85 et 86 de la présente Constitution, il ne peut être dérogé aux droits et principes fondamentaux énumérés ci-après :

    1. le droit à la vie ;
    2. l’interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants;
    3. l’interdiction de l’esclavage et de la servitude ;
    4. le principe de la légalité des infractions et des peines ;
    5. les droits de la défense et le droit de recours ;
    6. l’interdiction de l’emprisonnement pour dettes ;
    7. la liberté de pensée, de conscience et de religion ».

    Pour la NDSCI, ce 04 mai 2021,

    Jean Chrysostome Kijana

    Président National

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    Un commentaire

    1. Ou carrement les ressortissants de l’ancien Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika…
      Personnellemen, j’ai trop de suspicions sur nous les gens de l’Est… L’ennemi n’a pas pu s’installer si solidement sans des complicités du coin. Voyez les centaines de groupes armés, voyez les commandants des rébellions dont ils a été dit qu’elles avaient des soutiens évidents de pays étranger… Ils ne sont pas que du NORD-KIVU !

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