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    Les atrocités des rebelles ougandais d’Allied démocratic forces (ADF), n’ont pas encore dit leur dernier mot en dépit de l’État de siège et des opérations conjointes FARDC-UPDF lancées depuis fin octobre contre ces terroristes dans la région de Beni, au Nord-Kivu et Irumu, en Ituri.

    Pour cause, au moins 35 personnes ont été tuées en moins de 2 semaines par des rebelles (ADF), dans plusieurs entités des territoires précités (Beni et Irumu).

    Ce tableau sombre est peint par l’ONGDH “le Bon Samaritain du territoire de Beni”.

    Kambale Kitsa Charles, 1er vice-président de cette structure qui livre cette statistique ce mercredi 22 décembre 2021, à la presse locale à Oïcha, profite de cette occasion pour lancé un cri d’alarme aux autorités compétentes en vue de se pencher d’urgence sur cette question, pour protéger les civils contre les massacres des rebelles.

    «Nous sommes à au moins 35 morts sans oublier des portés disparus, et des dégâts matériels enregistrés au cours des différentes attaques des rebelles ougandais ADF, dans plusieurs entités de Beni-Irumu. Vous savez la vie humaine est décorée et les autorités doivent prendre leur responsabilité en mains pour protéger les civils surtout dans cette période de l’état de siège.» a-t-il déclaré.

    Notons qu’au-delà des tueries et des dégâts matériels enregistrés, les différentes attaques sanglantes menées par des ADF occasionnent aussi un déplacement massif des habitants pour des zones supposées sécurisées. Des déplacés vivent dans la plus part des cas dans des familles d’accueil.

    Roger Kambale, depuis Beni

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