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    Le Syndicat National des Chefs de Travaux et Assistants de la RDC (SYNACASS) a décrété à partir de ce lundi 20 février 2023, un mouvement de grève « sèche,  générale et illimitée », sur l’ensemble du territoire national.

    La décision est contenue dans un communiqué rendu public, et dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info. Dans ce communiqué, le SYNACASS dénonce le non-respect des accords signés entre le Banc Gouvernemental et le banc syndical de l’ESU, depuis l’année dernière.

    Selon lui, à ce jour, 80% des unités non payées demeurent toujours impayés, contrairement aux prescrits des accords. Pendant ce temps, 80 % de Chefs de Travaux demeurent encore « sous-payés », 90% de Chefs de Travaux, Assistants et CPP demeurent encore « impayés » au salaire de base, et le comité Permanent de suivi des accords n’a toujours pas été mis en place ?

    Le SYNACASS décrie également le fait que la Commission mixte de contrôle devant dégager les effectifs afin de payer les NU et les NP n’a toujours pas été mise en place. Mais aussi le fait qu’il n’y ait « aucune suite » réservée à la prime de recherche  qui devrait être payée depuis le mois de juillet 2022.

    Selon les Chefs de Travaux et Assistants de la RDC, le Barème de Bibwa considéré comme le premier palier de réduction des écarts entre les membres du corps académique et ceux du corps scientifique, n’a pas également été payé comme prévu, en janvier 2023.

    «Malgré nos alertes et les Instruction de SEM le Président de la République en conseil des ministres sur le respect des accords signés avec le Banc Syndical de l’ESU,  le Gouvernement a fait preuve d’insensibilité ;  Le Syndicat National des Chefs de Travaux et Assistant de la RDC décide, conformément à l’article 39 de la constitution du 18 février 2006, de reprendre une grève sèche,  générale et illimitée à dater du lundi 20 février 2023 sur l’ensemble du territoire national,» indique ce communiqué.

    Le SYNACASS exige l’application des accords signés avec le Gouvernement, avant la reprise des activités. Le Syndicat appelle les Chefs de Travaux et Assistants à respecter ce mot d’ordre, sans être inquiétés par les Comités de Gestion de leurs institutions respectives.

    Pour rappel, jeudi 15 février dernier, les Professeurs réunis au sein du RAPUICO ont également décrété un mouvement de grève « sèche et illimitée ». Dans une déclaration, ils ont indiqué que leur grève fait suite au non-respect par le Gouvernement, des engagements pris dans le cadre des Accords de Bibwa/Nsele, contrairement aux clauses et échéances convenues.

    Museza Cikuru

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