Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu recommande aux députés provinciaux de ne voter que pour celui qui incarne les capacités dont la province à surtout besoin pour relancer les défis de son décollage vers un développement intégral et durable longtemps attendu par la population.
A travers une correspondance adressée aux députés provinciaux ce jeudi 21 février 2019, cette structure citoyenne appelle les élus provinciaux au sens de responsabilité et profiter des élections des sénateurs, gouverneur et vice-gouverneur prévues en mars 2019 afin de booster le développement de la province.
« La société civile du Sud-Kivu note avec satisfaction les avancées significatives enregistrer dans le processus électoral en cours avec l’organisation des élections aux mois de mars 2019 de l’élection de gouverneur, Vice-gouverneur et sénateurs , cependant il encourage les uns comme les autres à capitaliser ce temps combien historique pour relever les défis de la gouvernance sécuritaire, politique et sociopolitique de la province, gage de son émergence et son développement » indique- t- elle.
Ainsi, elle recommande aux élus provinciaux du Sud-Kivu de ne pas se laisser emporter par la corruption et autres antivaleurs et de choisir des représentants qui incarnent les capacités dont la province à surtout besoin.
« La société civile du sud Kivu recommande ce qui suit : éviter toute tentative de promouvoir la corruption et l’ensemble de ses corollaires, en lieu et place d’un vote utile pour un avenir radieux de la province. Ne voter que pour celui qui incarne les capacités dont la province a surtout besoin pour relever les défis de son décollage vers un développement intégral et durable longtemps attendu par la population Sud-Kivutienne en conformité avec les portraits robot proposé lors de notre atelier du 7 février dernier dans la salle Concordia » ajoute ce communiqué signé par son président intérimaire, Raoul Kitungano.
Cet appel de la Société Civile arrive alors que des soupçons de corruption pèsent sur des députés provinciaux sur toute l’étendue de la république. Certains candidats sénateurs et/ou gouverneurs se sont déjà retirés de la course accusant les représentants du peuple de tenter de monnayer leur vote. Une situation qui est fortement dénoncée dans l’opinion et surtout sur les réseaux sociaux.