Bukavu coupé de Kamanyola (Walungu), c’est un énième coup dur pour les usagers de la route nationale N°5; qui avaient déjà du mal à rejoindre Uvira après l’effondrement de divers ouvrages d’art. Une pluie torrentielle qui s’est abattue sur cette partie de la province, a causé des éboulements, au niveau des escarpements de Ngomo.
Le Gouverneur de Province Théo Ngwabidje est arrivé sur place ce mercredi 07 avril 2021 pour faire l’état de lieu du désastre orchestré par les catastrophes naturelles. Celui-ci alerte le Gouvernement central, pour une intervention dans l’urgence.
«Le constat est trop amer, l’éboulement des terres a coupé la route en deux. A d’autres endroits, des grosses pierres se sont entassées bric-à-brac; obstruant le passage à tout engin roulant, une véritable catastrophe dont croirait mystique et digne des films de fiction. Au regard des travaux herculéens qui s’imposent et nécessitant des moyens colossaux l’autorité provinciale lance un cri de détresse auprès du Gouvernement central; afin de soulager ses administrés empruntant cette route nationale d’intérêts stratégique et économique pour la Province du Sud-Kivu;» indique la Cellule de Communication du Gouvernorat.
Eboulement sur la RN5: le trafic Bukavu-Uvira coupé depuis 3 jours dans les escarpements de Ngomo https://t.co/f5W40hC0v0
— LAPRUNELLERDC.CD (@laprunellerdc) April 6, 2021
Celle-ci indique que le même cri d’alarme est lancé pour l’ensemble de la RN5 de Bukavu jusqu’à Fizi, passant par Uvira. «A Ngomo, Théo Ngwabidje était accompagné de l’Office des Routes qui procède dans l’urgence à l’évacuation de la couche boueuse; et les grosses pierres qui empiètent la chaussée, ainsi que la déviation de la partie sévèrement touchée; en escaladant la colline à l’aide d’une pelleteuse,» apprend-t-on.
Signalons que, depuis trois jours, le trafic est coupé entre Bukavu et Uvira; suite à ces éboulements survenues dans les escarpements de Ngomo la nuit de Samedi au dimanche 04 avril 2021; rendant impossible la traversée des véhicules de part et d’autres. Les passagers sont obligés de descendre de leurs véhicules et se frayer le passage dans la colline pour rejoindre l’autre bout de la route pour continuer péniblement le voyage, reconnait Nyamoma; qui promet que ce véritable calvaire prendre fin d’ici là après les travaux d’urgence.
Museza Cikuru