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    Deux jeunes filles accusées d’être des enfants sorciers viennent d’échapper à la justice populaire à Mulambula dans la commune de Bagira ce lundi 14 septembre. Une information donnée par Wilfried Habamungu vice-président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) Bagira.

    La nommée Nsimire âgée de 14 ans et son amie Ishara, 16 ans, étaient accusées de sorcellerie par des habitants de ce coin qui voulaient les tuer. Elles ont eu la vie sauve grâce à l’intervention de la police.

    Pour Ishara, elle est une fille abandonné et originaire de Goma. Elle habite au quartier Lumumba à Bagira. Elle et son amie Nsimire seraient utilisées dans les restaurants à Kalengera pour des petits travaux.

    Une situation qui relance le débat sur les accusations de sorcellerie contre des enfants

    Cette situation vient relancer la question des enfants dits sorciers dans la ville de Bukavu. Le foyer Ek’abana qui se charge d’accueillir cette catégorie d’enfants ne cesse d’appeler les autorités à s’impliquer dans cette situation.

    Pour Ek’abana, les enfants accusés d’être des sorciers sont pourchassés et laissés à la merci des responsables des chambres de prières qui les accusent de tous les maux.

    Donatus Birindwa, médiateur juridique du foyer Ek’abana, a indiqué que son organisation avait écrit aux autorités dans la ville de prendre des mesures.

    Lire aussi: Phénomène Maman Mujakazi à Bukavu : Le foyer Ek’abana débordé par “les enfants sorciers”

    « A la police qui voit comment les gens qui sont maltraités d’agir », a-t-il dit.

    La Nouvelle Dynamique de la Société civile noyau communal de Bagira lance un appel à la population de ce coin afin d’éviter le recours à la justice populaire; une justice sauvage.

    Thomas Uzima

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