Des forces vives de Kamanyola dans le territoire de Walungu (région dont Bertin Zagabe est originaire) s’insurgent contre les appels visant à faire partir ce dernier de la tête du territoire de Mwenga.
Dans une correspondance adressée au numéro Un de la province du Sud-Kivu, et dont copie est parvenue à la rédaction de Laprunellerdc.info, ces forces vives n’acceptent pas que leur fils soit cité sans preuve dans l’insécurité que traverse Mwenga .
Ces forces vives s’insurgent également contre les déclarations de certaines personnalités du territoire de Mwenga contre l’administrateur du territoire Bertin Zagabe parmi lesquelles celles du député Charly Wenga à la RTNC Kinshasa, du collectif de notables originaires de Mwenga, des députés Jean Claude Kibala, Sadiki Byaomboka, etc.
Selon les signataires de cette correspondance, après la vérification, les enquêtes et analyse auprès des autorités compétentes et communauté de base de Kamanyola et Mwenga, ils ont constaté que c’est un montage des hommes politiques fondé fabriqué de toute pièce pour lui faire partir de Mwenga.
Les signataires croient par ailleurs que ces politiciens ont été en connivence avec ces malfrats qui ont cité le nom de L’AT pour qu’ils trouvent le soubassement à leurs luttes surtout en cette période pré-électoral en RDC.
« Ces notables de Mwenga ont recouru à des faux prétextes constatant qu’ils n’ont rien fait pour leur base durant une bonne longue période, ils cherchent à gagner le terrain et se racheter à leur population « peut-on lire dans cette correspondance.
Ces structures citoyennes de Kamanyola donnent une mise en garde à tous ces incitateurs et complices contre la personne de l’administrateur Bertin Zagabe et promettent d’aller en justice contre eux.
« Que ces incitateurs retirent à l’immédiat leurs fausses déclarations que nous présumons fondées sur la haine tribale, des manipulations politiciennes, des soulèvements populaires et mensonges, au ministère de l’intérieur de condamner et punir avec forces ces incitateurs et à l’autorité provinciale de mettre en garde certains leaders de Mwenga surtout ceux qui les font pour des raisons politiques et tribales du fait que les sorts seront le même sur tous les plans », recommandent les signataires de cette lettre.
Mais cette correspondance ne fait pas l’unanimité à Kamonyola. Certaines grandes structures de la société civile ont carrément réservé une fin de non-recevoir à cette correspondance qu’elles trouvent non fondée.
C’est le cas de la société civile Forces vives, Bureau de Coordination de Kamanyola qui dénonce à ces jours des menaces ouvertes contre sa présidente par les signataires de la correspondance.
Pour rappel, c’est depuis la semaine dernière que les actions citoyennes sont organisées dans une partie du territoire de Mwenga pour réclamer le départ de l’administrateur Bertin Zagabe à la tête de ce territoire pour son implication présumée dans l’insécurité dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Mwenga.