
Solange,
Socle, tu le restes pour ce que nous attendons,
Ornements ne seront pas tes écrits.
Libre et fière, tes pensées bousculaient !
A ceux et celles qui n’auront pas compris,
Nul autre sacrifice ne soignerait la surdité !
Géante, tu l’es toujours corps, esprit et âme,
En RDC et dans le monde, nul doute !
La vie ne compte pas les années, mes amis !
Urgemment, le paresseux et l’avide le comprendraient !
Souvent l’on veut l’avoir et l’on prie vivre un siècle… !
Illusoire, trop ambitieuse et vaine aura été cette prière !
Kyrie eleison et Gloria Dei seront chantés et exhaussés en tout temps,
Uniquement pour ceux qui ne courent pas pour les choses mais dont chaque instant laisse derrière un bien !
Le Souverain primaire, tu l’as si bien servi,
Alors il peut t’accompagner des chants de gloire !
Souveraine, il te reconnait toi-même,
Orgue à délecter, mais à la fois un arc à immobiliser un ogre !
Une plume dans tes mains faisait toujours trembler,
Vieux, jeunes et enfants en tiraient des vérités.
Et nombreux s’en sont réjoui, que d’autres en sont restés terrifiés !
Rien ne libérera n’importe quel esprit de ce qui l’en aura tiré,
A une pareille heure, elle serait entre tes doigts,…
Ils seraient, eux, et toujours dans une longue attente !
Ne crains surtout pas, Solange, personne ne pourra t’oublier.
Enfile ta robe blanche et va dans la joie.
Chacun gardera au moins une page ineffaçable de toi Dans un de grands tiroirs de son esprit

Merci donc, tu peux t’en aller,
Enivrée de la joie et du bonheur que nous laisse ton travail.
Rince ton œil du haut d’où tu nous regardes,
Ce sera pour toi amusant de voir briller et nous éclairer notre prochaine Lune.
Ici, la larme qui coule est une arme, que la joie est aussi grande que la douleur !
Surtout qu’elle s’en va chasser les ténèbres !
Ordre est donné : ta prophétie doit s’accomplir :
Le Bon Grain sera séparé de l’Ivraie
A présent le Maitre de la moisson est là, tout proche !
Non, elle ne peut coexister avec la mort qui n’est que la misère de l’impie,
Grande, très mystérieuse est la toute puissance de la Vie.
Enfin, vient le temps où la nuit s’éloigne à jamais du jour !
Écoute, Solange, je te lis encore et j’entends ta voix qui nous murmure :
« Réveille-toi mon peuple, c’est pour toi que je m’en vais
Rejoindre les Héros de notre Saint Octobre »
Un prix Nobel t’accompagne, d’autres t’attendent !
Fais, ma sœur, ce doux voyage dans la Paix,
Ils sont là, Christophe, Emmanuel et Charles qui t’accueillent !
Bravo !