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    Le flou persiste sur les circonstances du décès du Général Delphin Kahimbi, ex-chef des renseignements militaires; retrouvé mort le 28 février 2020 à son domicile de l’avenue Kananga, quartier Pigeon, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa.

    A la deuxième audience du procès sur son décès, ce lundi 10 mai au tribunal de Grande instance de la Kinshasa/Gombe qui siégeait en chambre forain, les prévenus ont défilé à barre et ont répondu aux questions du juge, rapporte Actualité.cd.

    Parmi eux, il y a la veuve Nkoy Okale Brenda et sa tante Mando Pila Scolastique. Il y a également Aminata Bahati Claudine, Jérémie Kumimuna Mpo et Jeannot Amudia Direyi ainsi que Olivier Maketa, neveu de Brenda, Nkoy Okale.

    Pour le ministère public, il s’agit d’un homicide volontaire auquel aurait participé Brenda Okale et Mondo Scolastique en complicité avec les autres prévenus.

    Mais selon la veuve, le général est décédé à l’hôpital du Cinquantenaire, contrairement aux rapports des enquêtes de la justice militaire. Le rapport d’autopsie évoque pour sa part une pendaison incomplète et atypique.

    Pour ce mardi, l’affaire a été prise en délibéré et le tribunal se prononcera dans le délai de la loi.

    Pour rappel,  le Général Major Delphin Kahimbi est décédé en date du 28 février 2020. Son décès avait été constaté quelques heures après son audition par le Conseil national de sécurité dans une affaire d’espionnage et d’atteintes à la sureté de l’Etat. Ce proche de Joseph Kabila était déjà dans le viseur plusieurs jours plus tôt. Des sources militaires renseignent même qu’il était déjà désarmé.

    Bertin Bulonza

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