Crise en RDC : Ndayishimiye a échangé avec les Chefs d’Etats de l’EAC

Un échange téléphonique entre les présidents des Etats membres de l’East African Community (EAC) a eu lieu ce mardi 1^er novembre 2022.

C’est ce qu’indique un communiqué officiel du Président Burundais et Président en exercice de EAC, signé par son porte-parole.

« Son excellence Evariste Ndayishimiye, Président du Burundi et Président en exercice de l’EAC s’est entretenu par téléphone avec ses homologue de la région dans le but d’harmoniser les points de vue sur les voies de gérer la crise sécuritaire à l’Est de la RDC » écrit-il.

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A l’issue de cet échange, il a été décidé de la tenue d’une réunion prochaine de tous les chefs des forces de défense des pays membres de l’EAC. Ceci en attendant un sommet des Chefs d’Etats.

“A l’issue des échanges, il a été décidé qu’une réunion des chefs de force de défense des pays membres de l’EAC devra se tenir dans les plus brefs délais pour étudier les paramètres d’une réponse concertée et durable, laquelle sera suivie d’un sommet extraordinaire des Chefs d’Etats », indique le communiqué.

Il faut dire que les rebelles du M23 qualifiés de « terroristes » par le gouvernement congolais ccupent plusieurs localités du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu depuis plusieurs jours. Selon des sources crédibles, ils reçoivent l’appui des autorités politiques et militaires rwandaises et probablèment Ougandaises. 

Depuis quelques jours, des violents affrontements ont repris sur le terrain contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, causant d’énormes pertes humaines et matérielles. Plusieurs milliers de déplacés ont été rapportés.

Comme depuis plus 25 ans, la Communauté internationale refuse d’indexer les agresseurs du Congo, avalisant ainsi un génocide silencieux, organisé et planifié qui a déjà fait plus de 6 millions de morts.  Ces derniers jours, les communiqués des embassades et autres représentations internationales ont repris le même jeu, laissant ainsi la lattitude aux pays de la région de tuer qui ils veulent en RDC. 

Jean-Luc M.