Les personnes soufrant de la maladie à covid-19, une maladie à plusieurs visages présentent plusieurs symptômes; parmi lesquels il y en a qui sont fréquents et d’autres rares.
La fièvre, une toux sèche, des céphalées, une fatigue intense, un mal de gorge, un essoufflement ou une difficulté respiratoire, une douleur musculaire ou articulaire, ou un rhume; sont là quelques symptômes fréquents chez les personnes atteintes de coronavirus.
Cependant, les manifestations cardiovasculaires, neurologues, digestives, rénales, oculaires ou encore cutanées sont aussi signalées chez des patients infectés de SARS-CoV-2.
Ceci est contenu dans un document intitulé « apport des scientifiques et l’expérience des cliniques universitaires de Kinshasa sur le covid-19 » produit par des spécialistes des CUK sous la houlette du pneumologue, le docteur Kashongwe Murhula Innoncent.
A en croire ce document, plus de 80% des personnes infectées du COVID-19 ont été classés comme bénins. Cela signifie que la grande majorité des personnes qui contractent le virus ne présentent que des symptômes bénins ou sont asymptomatiques.
Il renseigne par ailleurs que l’infection par le SARS-CoV-2 semble évoluer en trois phases dont : la phase d’incubation qui va de 2 à 14 jours; la phase symptomatique qui apparaît dans un délai moyen de 5 jours après le comptage. Et Une phase d’aggravation des symptômes respiratoires est possible avec une évolution vers un syndrome de détresse respiratoire aiguë dans un délai médian de 8 jours.
Ce qui permet de différencier différente formes cliniques: asymptomatique, légère, modérée, sévère voir critique
Outre ces symptômes fréquents, quelques autres manifestations cardiovasculaires se traduisant par notamment un accident cardiovasculaire, des manifestions digestives comme la diarrhée, le vomissement, des manifestions cutanées ont également été détecté chez certains patients.
A travers cette étude, ces scientifiques ont ténu à faire comprendre que les signes du covid-19 sont variés et bien au delà des signes respiratoires.
Ils appellent donc tout le monde à la vigilance et particulièrement le personnel soignant à être plus en alerte dans le milieu hospitalier qu’ailleurs. Et c’est seulement en s’impliquant tous qu’on pourra rompre la chaine de transmission. Ont-ils martelé.
Jean-Luc M.