Les prix des biens et services sur le marché de la ville de Bukavu connait une hausse vertigineuse depuis l’annonce du chef sur les mesures à prendre pour éviter la propagation du virus Covid-19, présent au Congo depuis le début de ce mois de mars.
Cela s’est fait observer le lendemain même de l’annonce de la mesure du chef de l’Etat interdisant tout rassemblement de plus de 20 personnes. Eglises, écoles, universités, restaurants, marchés, ont été obligés pour restreindre au plus haut point, la propagation de la mortelle pandémie Covid-19.
Bukavu a tout de même connu une flambée des prix des biens de première nécessite
Malgré la mise en garde sévère de la ministre de l’Economie nationale, contre des commerçants qui tenteraient de hausser le prix pendant cette période de crise liée à la pandémie, les prix des biens dans la ville de Bukavu particulièrement a sensiblement augmenté.
Dans un tour au marché beach Muhanzi, le reporter de Laprunellerdc.info, fait un constat. Contrairement à ce qui est habitude, des clients sont nombreux et veulent acheter en grande quantité. A leur tour, les vendeurs se trouvent en face d’une forte demande. La logique économique veut qu’en face d’une demande supérieure à l’offre, le prix augmenté. Cela n’a donc pas traîné de s’appliquer dans plusieurs marchés de la ville de Bukavu à partir de ce jeudi. Ce même constat a été fait au marché central de Kadutu et marché de Nyawera.
Les biens de forte consommation ont le plus été touchés par cette flambée des prix. Un sac de farine de maïs de 25Kg qui se vendait à 16$ le jeudi à 8 heures est passé à 25$ aux environs de 12 heures du même jeudi. Un 1/2 kilo de sel est passé de 300 à 1000 francs congolais. Un bidon d’huile de 20 litres de 19$ est passé à 23$, 1Kg de sucre est passé de 1500 à 2000 francs congolais dans des boutiques. Le prix des produits de lutte contre la propagation du virus a aussi augmenté. C’est par exemple le gel hydroalcoolique, une petite boite est passé de 700 à 2500 francs congolais.
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« Comme vous l’avez constaté avec nous, les prix ont pris de l’ascenseur. Nous sommes venus parce que on nous a dit que les marchés devraient être fermés pour limiter la propagation du coronavirus. Malheureusement, nous avons constaté les prix des biens ont complètement changé. La farine qu’on achetait à 15$ est aujourd’hui à 25$. On a pu utiliser ce qu’on avait mais on ne sait pas si ça peut couvrir les 30 jours » se plaint une cliente retrouvé au marché par Laprunellerdc.info.
L’autorité appelée à agir en toute urgence
Face à cela, des habitants sont de plus en plus inquiets et se demandent comment ils devront s’en sortir pendant les 30 jours de confinement qui ont été décrétés par les autorités du pays.
Ils en appellent à l’implication de l’autorité compétente pour voir comment trouver solution à ce problème qui pénalise plusieurs familles et ménages. Sinon, constatent aussi certains observateurs, la faim risque de tuer à la place du coronavirus.
Gracieuse Wany S.