Accès Humanitaire

    56 personnes ont été confirmées Covid-19 le samedi 2 mai dernier à la Prison militaire de Ndolo située dans la zone de santé de Kokolo dans la ville de Kinshasa.

    C’est le Comité de riposte au Coronavirus qui l’annonce ce dimanche 3 mai dans son traditionnel bulletin épidémiologique quotidien.

    Selon ce bulletin, avec ces nouveaux cas confirmés à la prison de Ndolo, la Zone de Santé de Kokolo compte à ce jour, 104 cas.

    Ce dimanche, 8 cas confirmés ont été rapportés.

    Parmi les 8 cas confirmés pour ce dimanche, note 1 pour Goma (Nord-Kivu) 4 pour Lubumbashi dans le Haut-Katanga et 3 pour la ville de Kinshasa.

    5 nouvelles personnes sont sorties guéries alors qu’un nouveau décès a été rapporté parmi les cas confirmés.

    Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul est de 682 cas confirmés.

    Au total, il y a eu  34 décès  et 80 personnes guéries.

    Milieux carcéraux propices au développement du Covid?

    Il faut dire que plusieurs acteurs et organisations de la Société Civile alertent sur le danger qui guette les détenus congolais face au Coronavirus.

    Beaucoup avaient demandé le désengorgement des milieux carcéraux.

    La commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC) dans la province du Sud-Kivu, a invité il y a quelques jours, les autorités à prendre urgemment des mesures adéquates pour prévenir contre la propagation de la pandémie de coronavirus dans la prison centrale de Bukavu. 

    Dans une dépêche du mercredi 29 avril 2020 et consultée par Laprunellerdc.info, la CNDH s’est dite inquiète des mouvements des détenus de la prison centrale de Bukavu, qui ne font que se multiplier et cela, malgré la présence de la pandémie du COVID-19 dans la ville.

    ”il a été observé avec amertume que des mandats d’arrêt provisoire continuent à être établies et de nouveaux détenus non testés au COVID-19 continent à peupler cette prison dont les occupants présente déjà une santé déjà très fragile.” indique-t-elle.

    Cette organisation de défense de droit de l’homme estime que le fait qu’aucun geste barrière, ni mesure efficace de prévention soient actuellement d’application dans la prison, une seule personne contaminée mise en détention suffit pour provoquer une contamination à grande échelle dans cette prison.

    Elle indique que les mesures de prévention telles que voulu par les autorités nationales n’ont été d’application que partiellement.

    Ainsi la CNDH invite les autorités provinciales à prendre des mesures adéquates afin de protéger des vies d’environ 1600 personnes qui y sont détenus.

    Jean-Luc M.

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