Accès Humanitaire

    Le dialogue intracommunautaire de la communauté des Babembe ouvert à Uvira le Lundi 2 mars dernier a pris fin ce mercredi  4 mars 2020.

    Après trois jours de concertation sous la conduite des facilitateurs des organisations œuvrant pour la paix dans la région et des autorités locales et nationales, les Babembe ont ressorti huit points qu’ils considèrent comme éléments moteurs de l’insécurité dans l’espace Fizi-Itombwe.

    C’est entre autres :

    1. La création « frauduleuse » et « anarchique » de la commune rurale de Minembwe
    2. L’usurpation des fonctions des pouvoirs coutumiers par les membres de la communauté Banayamulenge
    3. Les conflits des pouvoirs coutumiers et des limites administratives.
    4. Le non-respect de l’autorité établie.
    5. L’impunité et la corruption.
    6. Le non-respect des textes légaux.
    7. Les attaques et assassinats ciblés des chefs coutumiers Bembe par les groupes armés Gumino ; Twigwaneho de la communauté Banyamulenge.
    8. La partialité des certaines agences de la communauté internationale et des certaines autorités publiques.

    Par ailleurs, les Babembe se sont engagés à cohabiter pacifiquement avec toutes les communautés congolaises et avec tous ceux qui ont fait le choix de vivre en RDC. Ils ont dit soutenir la démarche du chef de l’Etat de restaurer lapaix dans la région de Fizi-Itombwe, auSud-Kivu en RDC.

    Cependant, à la communauté voisine, selon eux des « Banyarwanda soit disant Banyamulenge« , les Babembe demandent d’éviter la falsification de l’histoire et de cesser de recourir aux armes  pour prétendre défendre leurs intérêts en RDC.

    Bertin Bulonza

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