Alors qu’il fait l’objet des polémiques depuis le 24 août dernier, après un tweet sur le massacre de Kasika, Vincent Karega, l’ambassadeur du Rwanda en RDC se voit tout rassuré et se moquent en quelque sorte, de ceux qui réclament son expulsion pour négationnisme.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Vincent Karega ne se cache pas derrière un langage diplomatique, il défend à cor et à cri son Rwanda.
Même s’il dit être né à Walikale, devenu rwandais seulement en 1995 et qu’il serait le dernier rwandais à haïr le Congo, Karega nie toute implication du Rwanda dans les atrocités commises à l’Est.
D’ailleurs, ceux qui réclament son départ n’ont pas le pouvoir de le faire partir, fait-il savoir.
«… Ils n’ont le pouvoir de me faire partir. J’ai présenté mes lettre des créances à un gouvernement. S’il trouve qu’il y a des arguments solides contre moi, il procédera à ce que prescrit la convention de Viennes.» a répondu l’ambassadeur Karega à la question de savoir ce qu’il répondra à ceux qui demandent son départ.
En outre, Karega a pour une nouvelle fois remis en cause le rapport mapping, l’un des documents sur lequel s’appuie le Prix Nobel congolais, Denis Mukwege et d’autres congolais pour réclamer justice contre des nombreux crimes en RDC.
Selon lui, le rapport mapping fait peur aux rwandais et leur empêche de rentrer chez eux. Il est d’ailleurs draft et jamais adopté.
«Je tiens à préciser que le mapping rapport dont il est question est un draft que tous les pays montrés du doigt ont pu exercer leur droit de réponse et c’est pour cela que la cession finale su texte n’a jamais été adoptée. Il n’est pas solide.» a-t-il dit.
Lire aussi: Massacres de Kasika et ailleurs: le Rwanda est-il désormais dans le négationnisme ?
Jean-Luc M.