Mgr Marcel Utembi, Président de la CENCO, a proposé aux confessions religieuses d’écarter les deux derniers candidats déjà évalués, à cause des griefs retenus contre eux.
Dans sa lettre du jeudi 29 juillet 2021 adressée aux Chefs des confessions religieuses, l’archevêque de Kisangani affirme que cela donnera la possibilité pour chaque confession de pouvoir présenter un autre candidat. Sans dire ouvertement leurs noms, le président de la CENCO pense que les écarter serait une meilleure voie de sortie.
« Je vous propose de laisser tomber ces deux candidats X et Y et de proposer d’autres compétents en la matière. Ce me paraît la meilleure solution pour sortir honorablement de cette situation; qui risque de se transformer en une crise qui ne fera pas du bien au pays, » a-t-il écrit.
Selon Marcel Utembi, des jeeps et une somme «colossale» d’argent ont été proposés aux chefs des confessions religieuses, pour qu’ils puissent voter l’un des candidats contestés.
Cette lettre du président de la CENCO vient en quelque sorte corroborer la déclaration faite par l’ECC ce jeudi, selon laquelle; les catholiques seraient prêts à mettre de côté la candidature de Cyrille Ebotoko; au nom de cohésion de la plateforme des confessions religieuses.
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En principe, toutes les confessions religieuses se retrouvent ce vendredi au siège de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO). Elles sont donc appelées à mettre de l’eau dans leur vin et opérer des concessions; pour faire avancer le processus de désignation des candidats Président de la CENI et un membre de la plénière.
C’est aussi ce vendredi même, la date butoir fixée par Christophe Mboso, Président de l’Assemblée Nationale pour déposer les PV de désignation et les dossiers desdits candidats.
Signalons que 6 confessions religieuses soutiendraient la candidature de Denis Kadima. Ils ont même tenté mercredi, de déposer son dossier au Bureau de l’Assemblée nationale.
Mais ce candidat est contesté par l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et l’Eglise catholique, qui expliquent leur position par les menaces, pressions et les tentatives de corruption subies de la part du pouvoir en place. Selon elles, Denis Kadima serait proche de Félix Tshisekedi.
Bertin Bulonza