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    Alors que le Burundi dirigé par Nkurunzinza niait l’existence du nouveau coronavirus dans le pays, Evariste Ndayishimishe s’engage à freiner son existence. Ceci ressort du discours du nouveau président tenu ce mardi 30 juin, lors de la prestation du serment du nouveau gouvernement.

    «Je reconnais que la pandémie du Coronavirus est un grand ennemi des burundais parce que je trouve que tout le monde vit la peur au ventre. Nous nous engageons à combattre cet ennemi », a-t-il déclaré.

    Evariste Ndayishimiye a promis la baisse du prix du savon de 50% et la réduction du coût de l’eau dans les centres urbains.

    Il a aussi fait savoir qu’une équipe chargée de faire des dépistages va être mise en place au niveau de chaque province. Et de rappeler que le dépistage et le traitement du coronavirus se feront gratuitement.

    « Toute personne qui refusera de se faire tester sera considérée comme si elle est pour une propagation de cette pandémie et rien ne la différencie d’une sorcière. Et il y a des sanctions déjà fixées pour les sorciers », a-t-il averti.

    Ce rétropédalage du président intervient un mois après le décès de l’ancien président Pierre Nkurunzinza. Mort survenue suite au coronavirus, selon différentes sources, alors que la version officielle parle de crise cardiaque.

    Son gouvernement avait déclaré que le Burundi était protégé par la main de Dieu contre cette pandémie si bien que des mesures de protections n’étaient pas de rigueur dans le pays.

    Il faut dire également que le Burundi avait chassé l’équipe de l’OMS chargé de la lutte contre la maladie et avait organisé des grandes manifestations pendant la campagne électorale.

    Depuis lors, plusieurs cas des maladies liés aux coronavirus sont annoncés dans le pays créant un climat de peur au sein de la population.

    Thomas Uzima

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