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    Les quatre journalistes d’Iwacu, un média burundais, ont été libérés ce jeudi 24 décembre par grâce présidentielle. Il s’agit de Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi.

    Accusés d’atteinte à la sureté de l’Etat, ils avaient été arrêtés le 22 octobre 2019 et condamnés à deux ans et demi de détention. Ils ont passé 430 jours en prison.

    Selon le décret présidentiel du 23 décembre portant mesure de grâce présidentielle, il est écrit que les journalistes d’Iwacu bénéficient de la remise totale des peines privatives de liberté. Mais qu’ils devaient purger les peines d’amendes prononcées par le juge.

    Pour Alain Nyamitwe, chef du bureau de l’information et de la communication à la présidence burundaise, cité par RFI, il s’agit d’une réponse favorable du président Evariste Ndayishimiye à la demande de grâce présidentielle lui adressé par les journalistes.

     « En outre, les quatre journalistes ont payé les amendes à leur charge. Ils se sont bien comportés, ils se sont comportés d’une façon exemplaire durant leur détention. Tous ces éléments ont milité en faveur de leur pardon. », a-t-il dit.

    Il faut dire que les journalistes étaient arrêtés alors qu’ils étaient en reportage dans le nord du pays. La procédure judiciaire de leur condamnation avait été très critiquée.

    Thomas Uzima

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