La situation sécuritaire reste toujours préoccupante dans la ville de Bukavu. Dans les Communes d’Ibanda, Bagira ou encore Kadutu; il ne se passe plus une nuit sans enregistrer un cas d’insécurité.
La nuit du jeudi à ce vendredi 19 novembre 2021 n’a pas été rose pour les habitants d’Ibanda et Bagira.
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Plusieurs coups de feu ont été entendus et quelques boutiques pillées à Ibanda.
A en croire, la Société Civile locale, à Panzi par exemple, les habitants ont entendu des crépitements des balles aux environs de 2 heures du matin.
« A Panzi, grâce aux alertes de la population, les éléments de la Police ont échangé des coups de feu avec ces bandits armés. Dans leur fuite, les bandits ont abandonné leur véhicule vers l’Institut Cahi qui contenait des objets volés en l’occurrence les écrans géants, panneaux et autres », explique David Cikuru, Président de la Société Civile d’Ibanda.
Cette structure citoyenne dit par ailleurs, qu’en ce qui concerne, le quartier Ndendere, dans la même nuit, ce sont des boutiques qui ont été pillées sur le tronçon ISP-Mater Dei.
Jusqu’à présent il est difficile de connaitre l’identité de ces présumés malfrats.
De l’autre côté de la commune de Bagira, quartier Ciriri, La famille de Marc Chirimwami a été attaquée cette nuit par des hommes armés en tenue militaire et policière. Ils ont pillé une importante somme d’argent, des habits, et téléphones. Ils ont par la suite; tabassé et blessé la maman de la famille qui est maintenant internée dans un structure sanitaire de la place; pour des soins appropriés où elle dans un état critique, explique Justin Ngwasi, militant de OBAPG RDC.
Celui-ci condamne ces actes avec la toute dernière énergie; et demande aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions; de bien faire leur travail pour sécuriser la population et ses biens,
Il faut dire que la ville de Bukavu fait face ce dernier temps à un banditisme urbain qui ne dit pas son nom.
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Plusieurs causes expliquent cette situation dans la Commune d’Ibanda et d’autres communes de Bukavu. C’est entre autre la délinquance juvénile.
Plusieurs organisations de défense des droits humains ne cessent d’interpeller l’autorité provinciale et les services de sécurité sur l’urgence de la restauration de l’autorité de l’Etat.