Une messe d’action de grâce a été dite ce jeudi 11 février en la cathédrale Notre dame de la Paix pour implorer la grâce divine pour l’acquittement de Vital Kamerhe.
Des cadres, militants et sympathisants de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de la fédération du Sud-Kivu y ont pris part.
Pour Daniel Lwaboshi, Secrétaire Interfédéral de ce parti en province, cette messe vise également à implorer l’assistance divine en faveur de Vital Kamerhe arrêté à la prison de Makala et dont le procès en appel reprend ce lundi 15 février.
Il laisse savoir que si le premier juge s’est largement trompé, avec la grâce, le juge d’appel lui, ne se laisserait pas trompé et que celui-ci va corriger les erreurs commises par son prédécesseur. « Et il les corrigera par l’acquittement de Vital Kamerhe », a-t-il dit.
Lwaboshi continue à clamer l’innocence du leader de l’UNC et fait savoir que celui-ci est détenu injustement à la prison centrale alors que jusque-là il n’y a pas des preuves qui affirment le détournement de sa part.
« Les maisons pour lesquelles il est à Makala, quelques-unes sont en train d’être envahies par les herbes au camp Tshatshi, d’autres sont à Lobito et même d’autres en Tanzanie. Le motif de détournement de Vital Kamerhe n’existe pas et par conséquent le deuxième juge doit le libérer car sa place n’est pas en prison, sa place c’est au service de la nation », indique Daniel Lwaboshi.
Celui-ci signale qu’ils ne veulent pas que leur leader soit libéré par une grâce présidentielle car selon lui, il est innocent et n’a pas besoin d’amnistie ou de grâce présidentielle pour qu’il soit libéré.
Lwaboshi indique que les partisans de Kamerhe vont entreprendre des actions pacifiques, ce qui explique, selon lui, l’activité d’aujourd’hui, qui est la première dans une suite d’autres.
Daniel Lwaboshi demande au peuple congolais d’être vigilant et de suivre lorsqu’il y aura une activité qu’ils vont organiser et qui se fera dans le strict respect des mesures barrières contre le Coronavirus et dans le respect de la dignité humaine.
Julien Bahindwa et Elie Munike, Stagiaires UOB