Un autre corps sans vie a été découvert ce lundi 8 mars au quartier Panzi, dans l’enceinte de l’Université Évangélique en Afrique (UEA); dans la commune d’Ibanda à Bukavu.
Selon David Cikuru, président de la Société Civile d’Ibanda, il s’agit d’un jeune garçon trouvé mort. La victime aurait été poignardée et jetée à cet endroit.
Celui-ci explique que le corps de ce jeune a été transféré à la morgue de l’hôpital général de Panzi.
Tôt le matin ce même lundi, un autre corps sans vie a été découvert au quartier Nkafu, non loin du Beach Muhanzi. Même si la cause de sa mort n’a pas été élucidée; celui-ci présentait des signes de tortures au niveau de la face.
Des structures citoyennes ne cessent de fustiger cette forme d’insécurité dans la ville de Bukavu. «Les Sud- Kivutiens sont en train de mourir à petit feu, et désormais la mort est devenue une coutume,» dit-il.
En effet, il ne se passe plus une semaine sans que des cas pareils ne soient rapportés dans la ville de Bukavu. Des corps sans vie sont ramassés, certains présentant des signes d’étranglement et d’autres des blessures par armes blanches. Pour la plupart, ces corps sont ramassés au bord des rivières et du lac Kivu, et d’autres sur des routes.
«La Société Civile de Kadutu condamne ces cas de meurtre et demande que les enquêtes soient menées pour identifier les auteurs. En suite la Société Civile ne comprend pas comment les corps sans vie sont régulièrement ramassé au Beach Muhanzi; et dans la concession de la SNCC, pourtant hyper sécurisé par la PNC et les FARDC. Elle demande à la population d’ouvrir l’œil,» a dit Hippocrate Marume, président de la Société Civile en commune de Kadutu.
Museza Cikuru