La Prunelle RDC organise à Bukavu, depuis ce jeudi 15 avril 2021; un atelier d’élaboration de la feuille de route au niveau provincial, dans le cadre du Projet « TUFAULU PAMOJA » , dans son volet Jeunes.
Ces assises qui réunissent 50 représentants des organisations des jeunes, visent à harmoniser cet outil de gestion de projet; pour préciser la planification globale des activités, afin de fournir un cadre qui va permettre d’ordonnancer; guider et coordonner les efforts des plateformes pour arriver aux objectifs du projet.
Cet atelier se tient à partir de jeudi 15 au samedi 17 avril 2021, dans la salle du Centre Olame, non loin de l’ISDR/Bukavu.
Selon les organisateurs, la feuille de route se concentrera sur les éléments clés du programme d’action; qui sont les plus susceptibles d’améliorer l’impact de développement de l’appui que fournit l’organisation.
«Bien sûr que l’engagement de notre organisation sera communiqué de façon claire et périodique. Cela implique de mettre en place des processus reliant la stratégie aux résultats, et ce à tous les niveaux de l’organisation. Ainsi, il sera élaboré au niveau national une feuille de route; qui sera précédée par celles de toutes les 8 provinces de la République Démocratique du Congo concernées par ce projet; dont Kinshasa, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Kasaï-Oriental, Haut-Katanga, Ituri, Tanganyika et Tshopo;» a dit Judith Maroy, Directrice exécutive de La Prunelle RDC.
Lire aussi Sud-Kivu: la Prunelle lance le projet «Tufaulu Pamoja» à Bukavu
Celle-ci explique que pendant cet atelier, les délégués des organisations devront mettre en place des démarches à suivre et le calendrier; la répartition des rôles, définir les ressources à mobiliser, et l’identification des sources de financement le cas échéant.
Signalons que le projet TUFAULU PAMOJA, financé par l’Ambassade de Suède à travers CAFOD; a pour objectif principal d’amplifier la voix et la représentation fortes des jeunes et femmes; dans le cercle de prise des décisions et les processus de paix à tous les niveaux. Le Projet reçoit la facilitation de la Commission Épiscopale Justice et Paix (CEJP).
Cette représentation devrait se traduire par des politiques et une législation solide; la promotion de l’égalité du genre, ainsi que l’inclusion des jeunes et des femmes, dans la consolidation de la paix et leur développement économique.
Museza Cikuru