Une jeune fille âgée de 13 ans et élève en 8 année, participante au concours organisé par l’organisation « Mwanamke Kesho »; en marge de la célébration de la journée du 8 mars, veut être maire de Bukavu un jour.
Selon cette jeune fille leader, feue maire Nzita Kavungirwa est son modèle. Même si elle ne l’a pas connu, elle a pu suivre son histoire et estime que celle-ci est un bel exemple dans le leadership féminin.
Zawadi Luhiindula Patricia qui n’a que 13 ans vit dans ce calvaire de la ville de Bukavu où la vie ne tient que sur le bout d’une file. L’insécurité grandissante sous l’œil impuissant de ce qui sont chargé de sécuriser les habitants et leurs biens; l’insalubrité remarquable partout dans la ville de Bukavu, le manque d’électricité et autres; ont motivé cette fille, prochaine Agela Merkel de Bukavu.
Elle pense vraiment que c’est bien possible, un monde meilleur dirigé en majorité par des femmes.
Par ailleurs, consciente du défit qui l’attend en tant que femme, l’extraordinaire Luhindula Patricia n’a pas exclu l’idée de former des femmes dans des domaines aussi importants comme la mécanique, le génie civile et autre.
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» Je rêve diriger cette ville un jour. J’ai plusieurs femmes politiques qui m’inspirent dont Maman Josée, Feu Hendwa, feue Kavungirwa, et même la journaliste Lusiku. Pour moi, j’ai retenu maman Nzita et j’ai pensé que ça me va bien comme fille si j’étais maire de cette ville. Quand je parlais à mes parents de notre situation actuelle, ils m’ont raconté l’histoire d’une femme qui a été maire de cette ville. Ils m’ont dit qu’à son temps, il n’y avait pas assez d’enfant de la rue, elle avait bien géré cette ville, moins d’insécurité et d’insalubrité. Voilà pourquoi je rêve être comme elle et en attendant, je proposerai au maire actuel de s’en inspirer. Les femmes peuvent » explique laz fille Patriciat devant le public qui l’a ovationné.
En attendant, Patricia Zawadi Luhindula veut d’abord se concentrer à ses études. Acquérir des livres pour améliorer son français tant parler qu’écrit. Elle a recommandé aux parents de croire aussi en la capacité des jeunes filles.
Leur donner de l’opportunité de toujours s’exprimer et leur faire confiance quand elles disent qu’elles vont pour des activités citoyennes.
Notons que l’Organisation Mwanamke Kesho qui porte la voix de la jeune fille, a en marge de la journée internationale de la femme, organisé un concours pour faire parler les talents de ses membres.
Une vingtaine des jeunes filles dont l’âge varie entre 14 et 18 ont exposé devant un public dans différent domaines. Certaines comme miss dans le leadership politique, d’autres dans le digital, et d’autres dans l’entrepreneuriat.
Noella Bahizire, Stagiaire UOB
