La reprise des cours a eu lieu sans surprise, ce lundi 22 février 2021, sur toute l’étendue de la ville de Bukavu. Cependant, l’on note la difficulté de faire respecter l’ensemble des mesures barrières édictées par le Gouvernement; pour la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Plusieurs enseignants ont répondu présent, sans penser aux promesses non tenues de la part des autorités. Dans la plus part des écoles visitées par votre reporter, notamment l’Institut Kasali, d’Ibanda, le Lycée Wima, ou encore l’ITFM Bukavu; ainsi que des écoles primaires comme l’EP Ibanda, EMAP, Mgr Kataliko et plusieurs autres; les élèves ont bel et bien assistés aux cours, comme d’habitude.
A l’Institut Kasali, une école catholique, les enseignants promettent d’ailleurs de poursuivre les enseignements avec vivacité; pour capitaliser le reste du temps qui reste, vu que les enfants ont déjà un grand retard sur le programme scolaire.
«Si les enseignements se poursuivent dans cet élan et sans plus d’arrêt, nous pensons qu’il est possible de terminer le programme scolaire; mais nous demandons au Gouvernement de prendre en compte nos revendications des enseignants pour qu’il n’y ait plus de grève,» dit un enseignant à l’Institut Makedonia.
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Cependant, malgré le respect quasi-total des mesures barrières, plusieurs écoles tardent à appliquer certaines, notamment la distanciation sociale.
«C’est difficile de respecter toutes les mesures prises par le Ministre de l’enseignement, surtout la distanciation sociale; parce qu’on a des effectifs pléthoriques dans nos écoles, et c’est difficile de demander à certains élèves de venir pour étudier aujourd’hui et d’autres demain. Mais pour le port de masque, ici il strictement interdit d’entrer dans nos locaux sans cache-nez, et on a un seau pour effectuer le lavages des mains;» dit le préfet de l’ITCB/ISDR, M. Bilikuka Bishisha, qui demande l’accompagnement du Gouvernement provincial, pour la mise en application de toutes les mesures barrières prises.
Bibentyo Glody et Eli Matabaro