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    A son tour, le Réseau Interprovincial des Femmes Défenseures des droits des Femmes du Nord et du Sud-Kivu (RIFDF); dit condamner le traitement inhumain infligé à une Policière de Circulation Routière; qui a été tabassée dans la soirée du jeudi 15 juillet dernier par des militaires FARDC vers la place de l’Indépendance à Bukavu.

    Dans une déclaration rendue publique, cette structure demande à l’État congolais d’indemniser la victime; et de lui restituer les biens ravis par ce groupe de militaires.

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    «Le Réseau Interprovincial des Femmes Défenseures des Droits des Femmes (RIFDF) dénonce et condamne avec la dernière énergie les violences physiques; publiques et flagrantes à l’égard de l’adjudant Judith Bahati, policière de roulage en plein exercice de sa fonction par un groupe des militaires bien identifiés,» dit cette déclaration.

    Le RIFDH soutient qu’une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, démontre clairement comment cette «pauvre dame, mère de famille est  violentée physiquement; déshonorée, humiliée» et traînée à même le sol.

    Ce qui dénote, selon cette structure, d’un manque de considération envers la femme par les agents de l’ordre; qui sont pourtant appelés à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

    Pour le réseau interprovincial des femmes défenseures des droits des femmes, cet acte « ignoble » est inacceptable dans un état dit des droits; disposant d’un arsenal juridique important qui protège et promeut les droits des femmes. Cette structure rappelle que le Chef de l’Etat venait même de lancer il y a pas longtemps; la campagne tolérance zéro contre les violences sexuelles et basée sur le genre.

    Cette structure interpelle la hiérarchie des présumés auteurs de cet acte pour que ces derniers soient traduits en justice; jugés et condamnés conformément à la loi.

    Signalons que cette policière de circulation routière avait été passée à tabac par des militaires FARDC; la soirée de jeudi. Sur des images qui ont fait le tour de la toile, l’on aperçoit des militaires qui disent être de l’escorte du Commandant second de la 33ème Région militaire; donner des coups à cette policière, trainée à même le sol.

    Plusieurs ONGDH qui ont condamné ces actes, ont appelé les responsables de l’Armée à prendre «très au sérieux» cet incident; en procédant à l’arrestation de tous ces militaires «bien identifiés et identifiables sur ces images», et les mettre à la disposition de la justice.

    Abiud Olinde

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