Accès Humanitaire

    Le Préfet de l’Institut Fadhili situé à Kadutu, dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu, a été suspendu pour trois mois, par la Coordination communautaire des Écoles conventionnées protestantes de la 8ème CEPAC. Il lui est accusé de percevoir frais auprès des candidats malheureux à l’EXETAT 2022, en vue de leur réinscription.

    Dans une lettre de suspension adressée le 12 octobre à M. Mulashe Kabale, le Coordinateur des écoles protestantes dit se référer au rapport d’une enquête effectuée au sein de cette école, sur demande du Directeur provincial de l’EPST au Sud-Kivu 1.

    Ce rapport a confirmé, selon lui, que des frais sont exigés aux candidats malheureux à l’Examen d’Etat 2022.

    «Vu la véracité des faits, j’ai le regret de vous annoncer que vous êtes suspendu de vos fonctions de Préfet des études de l’école susmentionnée pendant trois mois à dater du 14 octobre 2022 et dès réception de la présente, vous êtes demandé de passer à la remise et reprise avec Madame la Directrice des études (Proviseur) de cette école qui assurera l’intérim du préfet en attendant l’aboutissement du dossier disciplinaire qui sera ouvert à votre charge,» peut-on lire dans cette lettre.

    Lire aussi Bukavu : après leur échec à l’EXETAT, des élèves de l’Institut Kasali manifestent contre le refus de leur réinscription

    Signalons que depuis la rentrée scolaire, des parents d’élèves finalistes et candidats malheureux à l’Examen d’Etat n’ont cessé de décrier les frais exigés par le Préfet de cette école, pour la réinscription des leurs enfants. Il s’agit d’un montant de 60 dollars américains qui servirait, selon lui, à l’achat des bancs.

    Pourtant, les responsables de l’EPST avaient déjà instruit les gestionnaires des écoles de réinscrire tous les élèves finalistes malheureux « sans condition ».

    Héritier Bashige M.

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.