Accès Humanitaire

    Des quartiers de la ville de Bukavu ont élaboré et validé le plan de réinsertion et de réhabilitation des enfants hors système scolaire.

    Il s’agit du quartier Cimpunda et Nyalukemba à l’issue de deux atelier ateliers organisés le lundi 27 juillet pour Cimpunda et le mardi 28 juillet pour Nyalukemba sous l’accompagnement de l’Association des mamans pour la lutte contre la délinquance féminine et l’encadrement des enfants abandonnés, orphelins (AMALDEFEA).

    Le plan consiste à l’identification des écoles existantes dans les quartiers et les enfants hors système scolaire par avenue, à signer un acte de collaboration avec les écoles d’accueils par rapport à la réinsertion et la réhabilitation durable des enfants hors système scolaire.

    Il consiste également à la sensibilisation de la communauté à travers les écoles, les églises et les associations existantes sur le droit à l’éducation, à la vulgarisation des dispositions légales  Internationales et nationales relatives au droit à l’éducation et à faire le suivi des enfants réinsérer dans le système scolaire.

    Mener le plaidoyer pour l’amélioration de l’environnement scolaire et construction des nouvelles écoles, faire un monitoring et un repporting des abus fait aux enfants dans les milieux scolaires fait aussi parti du plan.

    L’objectif de ces ateliers est de faire l’état de lieu de la situation de droits des enfants à l’éducation dans le contexte de la pandémie à coronavirus en se basant sur le rapport des réunions communautaires participatives tenues dans plusieurs quartiers de la ville de Bukavu en 2019.

    Des conséquences de la Covid-19 sur les enfants

    Il ressort de ces ateliers que les enfants ont été victime des conséquences de la Covid-19, surtout suite à la fermeture des écoles.

    Pendant les quatre mois d’état d’urgence il s’est observé la multiplication des grossesses et des mariages précoces chez les jeunes filles, la délinquance juvénile qui s’est manifesté par la consommation des boissons fortement alcoolisées et des drogues.

    Ainsi des Réseaux communautaires pour la protection de l’enfance (RECOPE) ont été installés par les chefs de deux quartiers afin de faire face à la pandémie à coronavirus.

    D’autres ateliers sont prévus dans d’autres quartiers pour les mêmes fins sous l’accompagnement d’AMALDEFEA.

    Thomas Uzima

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