Accès Humanitaire

    Le mouvement citoyen Réveil des indignés a dénoncé certains abus commis dans la ville de Bukavu par les éléments de la Police. Ce qui est, selon ce mouvement citoyen, une des sources de l’insécurité signalée ces derniers temps dans la ville.

    Il l’a fait savoir dans une correspondance adressé au numéro un de la police en province. A travers une correspondance datant de mardi 17 mars, sa cellule de communication fait savoir que certains éléments de la PNC ont dévié la tâche leur dévolue par la loi.

    « Au lieu de sécuriser les citoyens et leurs biens, ces récalcitrants des services de l’ordre se sont substitués eux-mêmes en sujets d’insécurité et de désordre». Signale le Mouvement citoyen.

    Le Réveil des Indignés évoque les tracasseries dont les bukaviens seraient couramment victimes. Ce-la pendant les patrouilles nocturnes. Il réalise avec amertume que les personnes qui reviennent tard de leurs activités, sont souvent tracassées par des policiers.  

    « Quand on croise une patrouille policière pendant la nuit, on est passible d’une  infraction qui n’a jamais été clarifiée jusqu’aujourd’hui. Et par malheur les personnes qui croisent les patrouilles de la police finissent dans les cachots des sous-commissariats pour en sortir le matin après paiement des amandes  fixées sur base d’aucun texte», indique-t-il.

    La correspondance renseigne que même les Officiers de police judiciaire affectés à certains postes de police de la ville, versent dans la concussion. Si certains y perçoivent des frais illégaux, d’autres ont transformé les entrés des sous-commissariats en garage pour véhicules.

    « Cette pratique  transforme  les policiers en sentinelles des véhicules au lieu de veiller sur l’intégralité de l’emprise de leur ressort.». Note-t-il.

    Une communication difficile entre policier et population

    Réveil  des indignés condamne également les mésententes régulières entre les éléments de la police et la population. Cette attitude est attribuée, selon le mouvement citoyen, au manque de professionnalisme qui caractériserait certains policiers.

     « La communication entre ceux-ci et la population fait souvent défaut. Simplement parce que les policiers paraient incompréhensibles, mettant en avant et par-dessous tout leurs armes et leur profession  en violation des droits fondamentaux de la personne humaine. » ajoute-t-elle.

    Réveil des indignés invite aussi le nouveau patron de la Police Nationale Congolaise à remettre de l’ordre dans les rangs des policiers commis à la circulation  routière.  Afin de mettre un terme aux actes de corruption dont ils se rendent couramment coupables. 

    Irenge Bagenda

     

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.