On savait que c’était l’un de ses points forts. Le député national Kizito Mushizi l’a mis en avant : sa permanence aux côtés de ses électeurs pendant les périodes de vacances parlementaires depuis 2012.
Au cours d’une conférence de presse à Bukavu ce jeudi 22 novembre 2018, coïncidant avec le lancement de sa nouvelle campagne électorale, ce cadre du parti d’opposition UNC et candidat à la députation nationale dans la ville de Bukavu, est revenu sur son bilan en tant que député national. Un bilan couché dans une brochure d’une trentaine des pages.
Il a demandé à la population de lui renouveler sa confiance en lui donnant un autre mandat à l’assemblée nationale.
« J’avais promis lors des élections de 2011 que j’ouvrirai un bureau à Bukavu où tous les citoyens viendront déposer les revendications et j’ai tenu parole. Je suis parmi les rares députés qui passaient leurs vacances parlementaires dans leurs bases électorales. Sur le plan législature nous avons été avec notre groupe parlementaire UNC et alliés à la base des plusieurs projets de loi et des motions d’informations si bien que nous avions été le regroupement le plus discipliné de l’Assemblée nationale. C’est fort de ce bilan que je demande un nouveau mandat pour cette législature. » explique Kizito Mushizi.
Actif à l’assemblée nationale et dans son parti politique
Au sein de son parti politique, où l’élu de Bukavu occupe le poste de coordonnateur et secrétaire Général adjoint ad intérim de la zone Sud-Est qui regroupe la province de Lualaba, de Haut-Lomami, de Haut-Katanga, Tanganyika, Maniema et Sud-Kivu, il note que ce poste lui a permis de réaliser plusieurs actions au sein de l’UNC.
« Nous avons pu aider le parti à mieux se structurer et mieux s’organiser pour affronter les défis politiques et les échéances électorales en vue de gagner et faire triompher l’idéal UNC porté par son président national l’honorable Vital Kamerhe. En ce qui concerne le travail parlementaire, près de 200 projets de lois ont été votés et son ainsi devenus des lois pour la République durant cette législature. Ma participation se situe à trois niveaux à savoir le débat général sur les projets et propositions de lois, travail technique et politique dans les commissions et vote des lois. J’ai toujours voté « non » pour les projets de lois de finances et les projets de lois redditions de compte successifs car les chiffres y contenus n’ont jamais, à mon sens, refléter la réalité comptable de notre pays. » a déclaré Kizito Mushizi.
Ancien journaliste, celui-ci révèle d’ailleurs qu’il a soumis une proposition de loi sur la liberté de la presse. Un document qui été réceptionné par les services du président de l’assemblée nationale qui l’a soumis à l’examen de son bureau d’étude, dit-il. L’élu regrette néanmoins que bien que la proposition de la loi ait été inscrite au calendrier des sessions parlementaires successives depuis plus de deux ans, elle n’a jamais été soumise au débat général.
Une affiche de campagne de Kizito Mushizi, candidat UNC à Bukavu.
Quelques interventions sociales
Mushizi a aussi réalisé des multiples interventions sociales sous forme de contributions et dans plusieurs domaines de la vie notamment les soins de santé, la scolarisation, les travaux communautaires… aides en cas des catastrophes naturelles et les constructions dans la ville de Bukavu. Il cite notamment le marché de Kamagema, les sinistrés de Cimpunda, de Buholo, de Nyamugo, etc.
« Un député normal comme moi n’est pas un bailleur de fonds, mais un « Mushamuka » qui pose des actes sociaux et contribue aux efforts locaux selon ses possibilités très limitées, par ailleurs. Et donc ma légitimité et mon sérieux font de moi un « Mushamuka » qui doit intervenir financièrement, matériellement, moralement, intellectuellement et politiquement selon mes possibilités pour aider à résoudre un problème m’est posé. Sur le plan social, comme tout « Mushamuka » je suis venu au secours à certains compatriotes qui étaient dans le besoin avec mes maigres moyens de député » dit-il.
Concernant l’actualité de l’heure et les négociations entre son parti et l’UDPS, Mushizi affirme que les discussions sont toujours en cours et que la décision finale sortira d’ici deux jours. Une décision qui devrait fixer l’opinion sur qui représentera la coalition CACH (UDPS et UNC) à la présidentielle de Décembre prochain.
Disons que cette conférence de presse s’est tenue dans la salle Marie-Claire remplie des cadres, militants et sympathisants de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC).
Thomas uzima
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