“ Contribuer à l’amélioration de la paix, la sécurité et la cohésion sociale dans le groupement de Bijombo”. c’est l’objectif d’une table ronde de deux jours – soit du 29 au 30 mars- organisée par le Cadre Provincial de Plaidoyer pour la Paix et la Cohésion (CPP-SK) en collaboration avec l’USAID au Centre Régional de Paix (RIO) à Bukavu.
Elle réunit les autorités politiques et militaires de la province du Sud-Kivu, les ministres et députés provinciaux, la MONUSCO et Agences des Nations Unies, chef de division et administrateur du territoire d’Uvira, la société civile, leaders d’opinion et acteurs locaux.
Dans ces deux jours ils vont chercher à identifier les facteurs qui expliquent les conflits violents entre les communautés à Bijombo, identifier les acteurs, chercher des solutions, mettre en place un réseau des contacts d’alerte, inciter les autorités provinciales à prendre des mesures appropriées et signer un acte d’engagement.
Depuis quelques années, un conflit de pouvoir coutumier oppose plusieurs protagonistes dans le groupement de Bijombo où deux autorités traditionnelles issues de groupes ethniques différents ( Bafuliru et Banyamulenge) revendiquent la légitimité et la légalité sur la même entité.
Ce conflit a conduit à l’affrontement entre les ethnies vivants dans ce coin de la province du Sud-Kivu à savoir les Bavira, les Bafuliru et les Banyintu qui se sont regroupées dans plusieurs mouvement « maimai » et les Banyamulege qui eux aussi s’étaient regroupés dans plusieurs groupes armés dont celui appelé « Gomino ».
“Leur opposition s’est transformée en un conflit communautaire entraînant des tueries, des déplacements de populations, abandon des champs, destruction des infrastructures scolaires… Le groupement de Bijombo vie sous une violence permanente entre les individus, les familles et les communautés.”, reconnaissent les organisateurs.
Cette table ronde de dialogue est un cadre de plaidoyer afin de consolider la paix retrouvée.
Thomas Uzima
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