La société civile de Kadutu dans la ville de Bukavu exige le rétablissement des messages, standardisation de prix accessibles sur le marché, l’amélioration de la connexion et la suspension des frais perçus lors du dépôt d’argent par les sociétés de télécommunication et cela « dans un bref délai au risque de saisir des instances habilitées » pour la fermeture de certaines maisons de télécommunication en Province du Sud-Kivu.
Dans une dépêche envoyée à Laprunellerdc.info, elle dit s’insurger contre la hausse au quotidien de prix des produits de communication (Unités et forfaits internet) ainsi que les services de transfert et dépôt d’argent via les réseaux de télécommunication. Elle se plaint par ailleurs des coupures intempestives de la messagerie et la connexion internet.
La structure note par ailleurs que les clients sont présentement considérés comme « des vaches laitières » que ces maisons de télécommunication utilisent pour « s’enrichir anarchiquement et cela sous l’œil impuissant de l’autorité régulatrice ». Elle condamne par ailleurs le monnayage du service de dépôt d’argent jadis gratuit.
«Actuellement 50 unités qui étaient vendus à 800fc et 900fc s’achètent à 1000fc, 50 mégabytes à 500fc est imposé actuellement à 600fc, ce qui bloque les clients d’y accéder avec cette vague tarification. Le système d’activation de messagerie reste bloqué depuis le rétablissement de la connexion et des messages obtenus jadis lors de l’activation ne sont plus offerts. Les services de transfert d’argent restent à désirer, certains exigeraient le paiement des frais de dépôt d’argents jadis gratuit ainsi que lors du retrait où la coupe se fait automatiquement, ceci pour ne pas cité des pertes dont sont victimes les revendeurs de ces produits lors des transactions» s’indigne Hippocrate Marume, président de la Société Civile de Kadutu.
Celui-ci demande au responsable des services étatiques de prendre des dispositions et sanctions contre ces opérateurs de la téléphonie mobile.
Thomas Uzima
La forte pluie accompagnée d’un vent violent qui s’est abattue sur la majeure partie du territoire de Mwenga et la ville de Kamituga, ce mercredi 25 septembre a causé d’énormes dégâts matériels.
C’est le cas de l’Institut de Mwenga, une école secondaire conventionnée catholique dont sa toiture a été emportée par cette pluie.
Selon l’abbé Bellarmin, préfet de cette école,
nous avions enregistré même l’écroulement de certains murs chose qui va rendre difficile les études des enfants car les pupitres ont été endommagé par les murs qui se sont écroulé.
«les enfants auront du mal à étudier ce jeudi 26 Septembre c’est pourquoi nous lançons un SOS à toutes les personnes de bonne volonté de leur venir en aide afin de permettre à nos enfants d’étudier dans les bonnes conditions» indique-t-il
D’autres sources ajoutent que plusieurs champs de manioc, maïs,… ont été ravagés mais aussi les toitures des plusieurs maisons ont été emportés par cette pluie diluvienne qui s’est abattue sur le territoire et ses dans les environs.
Nous y reviendrons…
Abdallah Mapenzi
des acteurs de la société civile environnementale lors de leur manifestation dans la ville de Bukavu. Photo d’illustration, Laprunellerdc.info
Josué Aruna, Président provincial de la Société Civile Environnementale et Agro-Rurale, est sous menace depuis le début de ce mois de septembre.
A en croire Ladislas Witanene, secrétaire administratif de la Société civile environnementale, son président est sous menace sécuritaire depuis le 9 septembre quand les bandits armés étaient venus le visiter dans sa maison mais par grâce les aurait échappé.
Il affirme que les menaces de mort que reçoivent Josué Aruna et sa famille sont liées à son activisme pour la protection de l’environnement.
Suite à l’ampleur du dossier, à la psychose dans laquelle vivent Josué et sa famille, à la suite des paroles proférées par ces malfrats, Ladislas Witanene appelle donc aux autorités à plus de responsabilité afin que la protection et la sécurité de Josué et sa famille soient rassurées et que justice et réparation soient aussi faites.
Josué Aruna est un fervent défenseur de la nature et des valeurs environnementales en RDC il est aussi grand défenseur du patrimoine mondial le PNKB. Sa famille a été visitée en date du 9 septembre par des inconnus armés et qui n’ont cessé depuis lors de lui proférer des menaces de mort. Une plainte contre inconnue avait été déposée par lui mais jusque là aucune suite.
Jean-Luc M.
Vue du Lycée Wima, une école Conventionnée Catholique de Bukavu. Photo d’illustration
Des réactions, on en enregistre toujours depuis quelques heures après le déclenchement de la grève par les enseignants des Ecoles Catholiques et Protestantes dans la ville de Bukavu.
C’est le cas de l’acteur politique et enseignant Fidèle Mugisho qui dénonce le comportement de la Coordination des Ecoles Conventionnées Catholiques mais aussi des enseignants de ce secteur.
«Le chef de l’État vient de décréter l’effectivité de la gratuité conformément à l’article 43 de la constitution, curieusement, les amoureux de la prime cherchent à saboter cette mesure combien salutaire. Je pense que nous tous connaissons bien le comportement des écoles catholiques quant à la prime, celles-ci ont toujours dit que c’est l’intérêt de l’enfant qui passe d’abord avant celui de l’enseignant, voici ce qui se passe ce matin ,il n’y a pas cours dans toutes les écoles catholiques ce mercredi, au motif qu’il y a Assemblée Générale des enseignants, ceci constitue une erreur grave car à part l’État congolais, personne autre ne peut interdire aux élèves d’étudier alors qu’il n’y a même pas grève» se désole Fidèle Mugisho.
Rappelant la résistance des écoles catholiques pour le combat de la suppression de la prime, Fidèle Mugisho suspecte ces gestionnaires d’écoles à vouloir «saboter tout simplement la bonne volonté du chef de l’État et son Directeur de cabinet Vital Kamerhe ».
«En définitif, sachons que la prime est un poison qui a déjà affecté les organes des certains acteurs, pour le faire sortir, il faut une forte dose, cette dose c’est la résistance contre le retour de la prime. Elle ne reviendra plus. Que les amoureux de celle-ci sachent bien que le pouvoir a changé, selon les informations à notre procession on cherche à persuader les parents en leur demandant de faire une contribution pour seulement le fonctionnement. Nous connaissons tous comment sont venus les comités des parents» insiste-t-il.
Avec la gratuité l’enseignement, estime Fidèle Mugisho, le ministère de l’agriculture, pêche et élevage peut déjà lancer deux campagnes(et cela obligatoirement): « Aucun ménage sans élevage et aucun champs non cultivé », car désormais chaque parent qui a plus de trois enfants scolarisés aura la possibilité d’acheter, soit une chèvre, mouton, porc, poule, dindon, engrais par mois.
Rappelons que les enseignants des écoles conventionnées catholiques réunies ce mercredi à l’EP Matendo ont déclenché un mouvement de grève à partir de ce jour. Ces enseignants revendiquent la majoration de leurs salaires et la prise en compte de plusieurs autres revendications.
Jean-Luc M.