La ville de Bukavu devient de plus en plus bruyante. Ceci suite à la multiplicité des maisons de transfert de musique, des publiphones, des débits de boisson et autres.
Les tenanciers de ces structures pensent que pour attirer la clientèle il faut jour de la musique. Pour ce faire, ils achetaient des amplificateurs qu’ils utilisent pour ce faire et font du tapage en longueur des journées.
Leur multiplicité et leur présence dans tous les coins de la ville, artères principales, artères secondaires; avenues et sentiers font à ce qu’aucune partie de la ville n’est épargné. D’autres vendeurs d’unités se procurent le même équipement avec lequel ils circulent partout pour leur commerce.
Les débits de boissons et des églises ne sont pas en reste. Ils installent également des lances voix pendant leurs prêches et leurs campagnes de prière. Certains rondpoints et tronçons routiers sont transformés en lieu de prédication.
La présence de ses structures à côté des centres de santé, des hôpitaux et des écoles; créent des problèmes à des malades qui ont besoin de la tranquillité. Des enseignants quant à eux ont du mal à transmettre des cours, et les élèves ne savent plus se concentrer.
Des habitations ne sont pas en reste. A Bukavu, dans certains quartiers, il est difficile de se reposer la journée comme la nuit; étant donné que la ville est trop bruyante. Ce qui perturbe la quiétude des habitants.
Il faut dire que les lois de la République, notamment le décret numéro 14/012 du Premier ministre du 8 mai 2014 à ses articles 1 et 2; interdit le tapage nocturne comme diurne, mais à Bukavu ceci se déroule au vu des autorités qui ne réagissent pas. « Ils se débrouillent », dit même un chef de quartier.
D’aucuns pensent que le service en charge de réglementer cette pratique devrait s’impliquer dans l’urgence; pour mettre de l’ordre dans ce système qui a un impact négatif sur la santé mentale des habitants.
Julien Bahindwa et Daniella Murhwa, stagiaires UOB