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    Pour partager les connaissances sur la Justice Transitionnelle (JT), Impunity Watch en collaboration avec la Coalition Congolaise pour la Justice Transitionnelle, réunissent dans un atelier une dizaine des journalistes de Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu à l’Est de la RDC.

    Objectif, discuter sur comment les journalistes et d’autres acteurs des médias peuvent contribuer positivement et efficacement aux processus de justice de justice Transitionnelle et la lutte contre l’impunité en République Démocratique du Congo.

    Cet atelier qui s’étant sur 2 jours, soit du 9 au 10 décembre 2020, connait la participation des journalistes des organes de presse écrite, de presse audiovisuelle, ainsi que des médias en ligne.

    Pour cette première journée, Gentil Kasongo, chercheur dans la région des Grands-Lacs pour Impunity Watch, a développé avec les hommes et femmes des médias sur l’ensemble des mécanismes à mettre en place par une société pour faire face à certains crimes de masse commis dans le passé.

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    Selon Gentil Kasongo, la justice Transitionnelle un est un processus qui mène d’une période d’impunité vers une justice en faveur des victimes des crimes du passé.

    Il a insisté sur les piliers d’une justice Transitionnelle dont la recherche de la vérité, le droit à la justice, le droit à la réparation et le droit aux garanties de non répétition, qui selon lui implique des reformes institutionnelles afin de permettre que ce qui s’est passé d’atroces ou d’affreux ne puisse plus se reproduire.

    Pour sa part Raphaël Wakenge, coordinateur national de la CCJT estime que ces échanges avec les journalistes de Bukavu sur la justice Transitionnelle visent également à inciter ces derniers à comprendre la thématique afin d’amener l’Etat à s’en approprier.

    « Avec la justice Transitionnelle, c’est l’Etat qui doit répondre. Parce que si les gens sont morts à tel endroit, l’Etat doit répondre de ses responsabilités, et pour y arriver il faut une coalition » a-t-il soutenu.

    Pour Raphaël Wakenge, la Justice transitionnelle implique beaucoup plus les crimes de masse commis dans le passé et mérite d’être soutenue.

    Il a rappelé le fait que le rapport mapping dans sa partie des recommandations rentre dans la logique des mécanismes de la justice Transitionnelle.

    Le coordinateur national de la CCJT s’est félicité pour le fait que dans le travail quotidien de la coalition depuis 2004, plusieurs actions continuent à être menées dans le renforcement des capacités, la sensibilisation, le plaidoyer et la recherche, pour que la Justice transitionnelle soit une réalité pour les victimes.

    Bertin Bulonza

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