L’organisation «Kivu Terra Nova» a clôturé ce jeudi 12 novembre 2020 à Bukavu, une formation de jeunes écologistes sur l’activisme environnemental; et l’appropriation du numérique dans la conservation de la nature.
Cette formation de 3 jours a connu la participation d’une trentaine de jeunes issus de 3 horizons, notamment des membres de l’Espace-Etudiants du CERDAF; des activistes environnementaux membres de la Synergie des écologistes pour l’environnement et le développement (SEED); ainsi que des activistes du Mouvement citoyen « Casques Verts », au Centre Bandari en commune de Kadutu.
Le premier jour, mardi dernier, ces derniers ont appris des notions de l’environnement, de l’écologie politique, et de la conservation de la nature. Ils ont également appris des stratégies de communication numérique du PNKB, avec toutes les opportunités de collaboration.
Ces jeunes ont en second lieu appris les technologies de l’information et de la communication; ainsi que des stratégies numériques pour la visibilité des organisations environnementales; à l’instar de celle qui font l’entrepreneuriat pour l’écologie.
Ce jeudi, Avoter Rubenga a exposé sur l’expérience du mouvement des «casques verts» à Bukavu. Cette structure qui intervient dans la collecte et facilite le recyclage des déchets, demande l’implication des habitants et des autorités dans la protection de l’environnement au Sud-Kivu; en vue de lutter contre les effets néfastes liés au changement climatique.
Gervais Cirhalwirha est également intervenu sur le recours au numérique, avec des projections à travers lesquelles il a démontré le rôle des artistes; poètes et écrivains, dans conservation de la nature au Sud-Kivu, surtout en cette période de Covid-19.
Les échanges ont été clôturés par Me Amato Ntabala, qui a largement commenté la loi qui consacre la protection de la nature et les sanctions qu’elle prévoit. C’est par exemple l’interdiction de polluer les eaux dans les aires protégées, ou y provoquer délibérément un incendie.
Il a également parlé de la défense de la conservation de la nature en Justice; contre le braconnage et la spoliation des terres classées du patrimoine de l’Etat; qui sont inscrits au patrimoine de l’UNESCO.
Selon le Coordonnateur de «Kivu Terra Nova», Joel Baraka Akilimali, cette session entre dans le cadre d’une série de plusieurs autres activités, menées par cette structure dans le cadre de son projet dénommé « Appropriation du numérique pour l’accessibilité au Parc National de Kahuzi Biega à l’ère de la Covid-19 »; financé par la Commission allemande pour l’UNESCO.
C’est notamment une visite de terrain ce vendredi 13 novembre au PNKB par ces jeunes écologistes; et la remise des certificats aux participants à cette formation, le samedi prochain.
Museza Cikuru