L’Asbl « Ekoki-Inatosha » demande au Chef de l’État d’étendre la proclamation de l’état de siège à la province du Sud-Kivu; qui est également, selon elle, en proie au même cycle de violences et des violations graves de droits de l’homme.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 11 mai 2021 à Bukavu, cette organisation dit être très préoccupée par la crise humanitaire née de ces conflits armés; dans plusieurs territoires de la province, et qui devrait interpeller la conscience des dirigeants.
La Coordonnatrice provinciale de cette organisation au Sud-Kivu, Wilhermine Ntakebuka, indique que cet état de siège devrait rétablir la paix et la sécurité; ainsi que le respect de la dignité humaine face aux massacres perpétrés au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri.
« Le pouvoir public devrait mettre fin aux tueries, carnages; viols et violences sexuelles à grande échelle dont les femmes et jeunes filles sont régulièrement victimes; les enlèvements, les pillages systématiques, la réduction des victimes des guerres et des conflits armés; à travers leurs traitements cruel, inhumain et dégradant, mais aussi des conditions de vie très déplorables des victimes;» dit l’Asbl, qui appelle toute la communauté à contribuer massivement par des moyens pacifiques pour le retour de la paix et de la sécurité.
« Ekoki-Inatosha » recommande au Gouvernement de s’investir totalement dans le suivi de l’application strict; de la récente ordonnance présidentielle portant décision de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri; mais aussi de mettre en application les différentes recommandations du Rapport Mapping; plus particulièrement en ce qui concerne la création d’un tribunal spécial pour la RDC.
«Aux parlementaires congolais de travailler pour la restauration de la paix et la sécurité du peuple congolais qu’ils représentent; en menant des plaidoyers fructueux, et en initiant des nouvelles propositions de lois; visant la répression des crimes graves,» dit l’organisation.
Abiud Olinde