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    Deux  têtes d’érosion menacent sérieusement l’existence de l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR). Il s’agit d’une tête se trouvant au nord derrière le terrain de la paroisse Saint Vincent Pallotti et celle se trouvant derrière vers Lycée Wima.

    Selon Musafiri Mitima, ingénieur chargé des services agricoles au sein de l’ISDR, cette situation est liée aux pratiques agricoles sur le terrain des prêtres.

    Il indique qu’avant que la paroisse ne soit placée à cet endroit, des éboulements avaient eu lieu sur le site déviant la conduite d’eaux. Des eaux qui menacent l’institut et l’hôpital général se trouvent vers le bas.

    Des travaux ont été menés sur le lieu et qui consistaient au remplissage des sacs par des terres et qui y étaient posés en attendant la construction d’un mur.

    « Aujourd’hui ce sont des cultivateurs qui sont sur le lieu. Malheureusement en y cultivant, ils ne respectent pas des mesures ce qui ne fait qu’empirer les choses. Ils deversent des terres dans le canal oubliant que le canal c’est pour la conduite des eaux », déplore-t-il.

    Les eaux qui débordent de cette conduite sont alors à la base de ce glissement de terrain et Musafiri Mitima de dire que si rien n’est fait ça ne sera pas seulement l’ISDR qui sera en danger, mais aussi l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. 

    En ce qui concerne l’autre tête d’érosion se trouvant derrière cet institut, il fait savoir que c’est un problème lié au glissement de terrain. Il estime que la solution serait de replanter des arbres étant donné que le canal est en train de s’éroder comme il n’est pas protégé. 

    Pour le Directeur Général de l’ISDR, Bosco Mucukiwa, la solution devrait être trouvée si tous les agents étaient au travail. Mais comme ils ne travaillent pas suite aux mesures barrières contre le Covid-19, il est difficile que quelque chose soit faite.

    « Lorsqu’on reprendra le travail, on verra à ce moment-là quoi faire. Mais pour le moment il n’y a pas de travail », dit-il tout en regrettant que son institution continue à perdre des espaces.

    Elie Munike, stagiaire UOB

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