Accès Humanitaire

    Deux femmes échappent à la justice populaire cette semaine; après avoir été accusée de sorcellerie dans la commune de Bagira.   

    A en croire la Nouvelle Dynamique de la Société Civile de cette entité; une des rescapée est habitante du quartier Cikonyi sur  avenu Mushekere. Elle a été accusée par ses voisins, d’être à la base de la mort des plusieurs personnes de son quartier. Attaquée depuis chez elle; celle-ci a été sauvée grâce à l’intervention de la police.

    « Une habitante du quartier Cikonyi sur avenue Mushekere a été attaquée par des habitants à son domicile après avoir été citée ceux-ci; d’être la base de la mort des plusieurs personnes dans son quartier.  Elle a été sauvée après l’intervention du commissariat de la police de Kasha; qui avait dispersé les manifestants » a dit à Laprunellerdc.info; Wilfried Habamungu, de la NDSCI Bagira.

    Il affirme qu’une autre femme âgée de plus de 60 ans, habitante au quartier Ciriri sur avenue Bulenga, a été huée et attaqué le 7 avril dernier par des habitants; lorsqu’elle exerçait ses activités commerciales au marché de Lwakabirhi; au quartier Mulwa en commune de Bagira.

    Lire aussi: Uvira: une femme présumée sorcière assassinée cette nuit à Kijembo

    «  J’étais au marché, un pasteur qui prêchait est venu me dire que je suis sorcière; pourtant je n’ai jamais été sorcière. Les gens ayant entendu cela, ont aussi commencé à m’appeler sorcière dans tout le quartier.£; et pourtant je ne connais rien de la sorcellerie. Je demande donc aux défenseurs de droits de l’homme et acteurs de la Société civile; de plaider auprès des autorités  pour que ma protection soit massurée » a expliqué cette femme à la NDSCI. 

    La Nouvelle Dynamique de la société civile Noyau communal de Bagira  dénonce le recours à la justice populaire dans plusieurs quartiers de la commune de Bagira.

    Cette structure citoyenne de défense de droits de l’homme invite la population à la prudence car la sorcellerie n’a pas de preuve en justice.

    « Nous dénonçons l’existence de plusieurs chambres de prière non reconnues dans différents quartiers de la commune de Bagira; et qui seraient à la base des différents conflits au sein de la population » poursuit Wilfried Habamungu vice-président communal.

    Il faut rappeler que des cas des femmes accusées de sorcellerie et qui sont tuées ou échappent de  justesse; deviennent de plus en plus légion au Sud-Kivu. L’Association des Femmes des Médias (AFEM) a même; au cours des mois derniers; organisé une série d’activités et des plaidoyers avec les autorités politico-sécuritaires; afin que la protection des femmes accusées à tord ou à raison de sorcellerie soit  assurée.

    A Idjwi; c’est le mouvement citoyen LUCHA qui s’est mis en avant plan pour sensibiliser des habitants pour lutter contre la justice polaire aux femmes accusées de sorcellerie. 

    Abiud Olinde

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.