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    Des jeunes agripreneurs finalisent leurs plans d’affaire. C’est dans un atelier de 3 jours qui a débuté ce lundi 23 novembre à l’hôtel Panorama, organisé par l’Institut internationale pour l’agriculture tropicale (IITA), que ces agri-preneurs vont apprendre à le faire.

    Il s’agit des jeunes de Bukavu qui ont été incubé pat l’IITA et encadré par Projet entrepreneuriat des jeunes dans l’agriculture et l’agro-business (PEJAB). L’objectif étant d’enrailler le chômage des jeunes par la création d’entreprises encré dans la chaîne de valeur.

    Pour le coordonnateur national du PEJAB, Christoph Artur Mampuya, ce projet va aussi permettre l’accès au financement agricole pour des jeunes entrepreneurs et pour l’ensemble d’agriculteurs congolais.

    « Pour permettre la mise en œuvre de ce projet, deux piliers essentiels fonctionnent côte à côte. Il s’agit en premier lieu d’incubation d’entreprise, en second lieu, financement de ces entreprises », a-t-il dit.

    Pour permettre au projet d’atteindre ses objectifs, Mampuya indique que le design du projet a prévu de conclure des partenariat avec des institutions spécialisées dans les questions entrepreneuriat agricole.

    « Nous avons deux partenariats internationaux, il s’agit de l’IITA et du BIT. Nous avons 4 partenaires nationaux : la Banque centrale du Congo, l’office pour les moyens et petites entreprises (OPEC), l’Office nationale d’emploi (ONEM) et l’Institut nationale de préparation professionnelle », a-t-il indiqué.

    Le coordonnateur du PEJAB laisse entendre que l’IITA a été copté comme partenaire privilégié. Il a développé un modèle d’incubation qui a fait ses preuves dans plusieurs pays d’Afrique. Ce qui a motivé la Banque africaine de développement et le gouvernement de la République a privilégié les jeunes qui ont été incubé par elle pour avoir accès au financement.

    Un sentiment de joie pour le ministre provincial de l’agriculture, Marcelin Amani Bahaya, qui représentait le gouverneur de province à cet atelier. Il en a profité pour remercier l’IITA et son DG pour cette vision, mais aussi la BAD pour la concrétisation de ce projet.

    L’IITA pour un appui technique

    Le rôle de l’IITA dans le projet PEJAB est d’apporter un appui technique et méthodologique aux différents centres d’incubations. Mais aussi à la cellule de coordination de PEJAB dans le processus de mis en œuvre de l’incubation des jeunes.

    des agripreneurs formés par IITA

    « L’IITA va ainsi participer à la finalisation du plan d’action des agripreneurs. Il va concevoir et mettre en œuvre les activités et les services d’incubation pour 6000 jeunes agripreneurs. Il va contribuer au renforcement des capacités de différents partenaires du PEJAB; et également de la cellule d’incubation des jeunes en agribusiness ». A dit Adrien Ndonga, responsable des activités relatives à la gestion des projets au sein de l’IITA, lui qui fait la liaison entre son institut et le PEJAB.

    Pour atteindre ces objectifs, a-t-il dit, l’IITA va mener certaines activités dont la formation technique et managériale de ces 6000 jeunes, parmi eux 50% des femmes. Il va participer avec eux à la création de 2000 emplois qui seront gérés par eux-même. L’IITA va aussi participer à l’installation de leurs entreprises, et participer aussi à la mise en œuvre d’un plan de formation des jeunes et de communication.

    Il faut dire que ce projet bénéficie d’un financement de la BAD à hauteur de 56 millions de dollars. Ces jeunes pourront alors bénéficier de ces fonds comme des prêts à leurs projets, mais aussi des financements d’autres banques commerciales du pays. Ce qui explique leur présence dans cet atelier.

    Le Directeur Général de l’IITA, Sanginga Nteranya a mis en garde ces agripreneurs quant à l’utilisation de ces fonds. Il leur a fait voir qu’il s’agit des prêts remboursables, et qui peut leur permettre de réaliser leurs affaires s’ils investissent avec rigueur.

    Voilà pourquoi l’IITA mettra en relation ces jeunes avec différents coachs et mentors, pour leur permettre de bien conduire leurs affaires.

    Thomas Uzima

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