Des journalistes et des jeunes du Sud-Kivu, s’engagent à tout mettre en œuvre; afin de lutter contre les messages et discours incitatifs à la haine en province. Engagement pris lors d’une rencontre organisée ce jeudi 1er avril 2021, par l’ONG internationale La Benevolencija.
Lors de ces assises, plusieurs propositions ont été émises; afin d’aider les différentes participants, parmi eux des jeunes du Rwanda qui ont participé par visioconférence; à lutter efficacement contre le recours à ces genres de discours; après avoir remarqué qu’ils sont beaucoup à être actuellement repérés, surtout dans les réseaux sociaux.
Baudoin Kaba Wesi, chargé des activités de terrain au sein de La Benevolencija, insiste qu’il ne faut donner aucune place à ces discours; dans les médias ou dans les groupes WhatsApp et Facebook par exemple.
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«Nous a voulu réunir certains administrateurs de ces groupes, mais aussi des médias en ligne; voire certaines personnes qui maîtrisent mieux les réseaux sociaux; pour qu’on puisse ensemble cogiter sur la manière de contrecarrer ces discours haineux. Parce que nous estimons que si une fois nous prenons tous conscience qu’il ne faut pas donner de l’espace à ces genres de discours dans nos différents groupes; nous aurons contribué à la pacification dans nos villes et dans nos villages, » affirme-t-il.
Celui-ci a rappelé les conséquences «fâcheuses» de ces genres de discours, qui sont pris dans certains villages comme étant la vérité; et des gens s’attaquent ainsi à différentes communautés ou personnalités, accusées dans ce genres de discours.
«Donc c’était pour nous l’occasion de travailler avec ces jeunes et journalistes; pour qu’ensemble nous puissions chaque fois détecter à temps et contrecarrer ces discours haineux,» dit Baudoin Kaba Wesi.
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Les participants conviennent qu’il est temps que les jeunes prennent conscience, et ne pas chaque fois se laisser manipuler par qui que ce soit; en partageant par exemple n’importe quel discours ou texte, qui menacerait pourtant la sécurité dans certaines entités du pays.
«Nous avons pris conscience que nous sommes victimes de manipulation. Pour nous, il est temps que ce secteur soit réglementé par le Ministère de la communication, afin de nous aider à garder chaque fois la ligne à suivre dans différents groupes WhatsApp ou de réseaux sociaux. Car si le contrôle est là, bien sûr, il y aura la sanction, qui va amener les jeunes à ne pas envoyer ces discours haineux; ou à chaque que fois inciter les compatriotes à la violence,» dit un participant.
Abiud Olinde