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    Des cadres de base du quartier Nyalukemba, dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu, ont été sensibilisés ce lundi 31 mai 2021 par SAJECEK/Forces vives sur la masculinité positive et la lutte contre les violences basées sur le genre dans leurs milieux respectifs.

    Selon Yvan Asende de SAJECECK et orateur du jour, il y a plusieurs cas des violences basés sur le genre, envers les jeunes filles et femmes dans la ville de Bukavu, et dans le quartier Nyalukemba. Celui-ci a expliqué plusieurs formes de VBG rapportées dans cette entité, notamment le refus de certains hommes pour leurs femmes de travailler, l’esprit de dominer les femmes, et autres.

    «Il y a plusieurs cas de harcèlements faits aux jeunes filles dans des écoles, mais dont les filles sont incapables de dénoncer car ayant peur. Nous avons mené des enquêtes et avons répertoriés plusieurs cas d’abus et harcèlements contre des femmes même dans leurs milieux de travail. Il y a des cas d’intimidations, menaces à l’encontre des filles, des violences conjugales; des violences contre les filles travaillant dans des ménages par leurs patrons, des mariages précoces et forcés » dit Yvan Asende.

    Il ajoute que des filles mineurs sont mêmes exploitées sexuellement dans la ville de Bukavu, dans plusieurs maisons de tolérance; et d’autres subissent des violences économiques, sociales qui retirent les femmes de leur autonomie; car ce sont maintenant les hommes qui décident quel type de travail elles doivent exercer.

    «Nous avons découvert que c’est sont les hommes qui sont à la base du non développement des femmes. C’est pourquoi nous  demandons aux cadres de base de développer une masculinité positive à l’égard des femmes et filles; qui va aider les femmes à se développer. Nous voulons impliquer les hommes dans la lutte contre les violences basées sur le genre, et multiplier les sensibilisations à la population de Bukavu,» précise-t-il.

    Pour certains cadres de base présents dans cet atelier qui s’est déroulé dans le Bureau du quartier Nyalukemba; certaines filles sont elles-mêmes la cause de leurs violences car certaines s’habillent mal; et d’autres sont victimes de cette situation suite au relâchement de la surveillance de leurs parents. Mais pour d’autres, il est important de continuer à sensibiliser pour s’assurer que les hommes adoptent des attitudes positives envers leurs épouses, et envers les jeunes filles, pour le bien de la communauté.

    Abiud Olinde

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